Le Réveil Lozère 29 mars 2023 a 17h00 | Par GS

Après la sécheresse de 2022, un début de saison plus clément

Deux semaines après l’ouverture de la saison de pêche, la Lozère connaît enfin quelques jours de précipitations continues, entamant une recharge tardive des nappes. Quelles conséquences pour la ressource en poissons et à quoi doit-on s’attendre pour ce printemps ? Le point avec Valérie Prouha, directrice technique de la fédération de pêche de Lozère.

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Deux semaines après l’ouverture de la saison de pêche, la Lozère connaît enfin quelques jours de précipitations continues, entamant une recharge tardive des nappes. Quelles conséquences pour la ressource en poissons et à quoi doit-on s’attendre pour ce printemps ? Le point avec Valérie Prouha, directrice technique de la fédération de pêche de Lozère.
Deux semaines après l’ouverture de la saison de pêche, la Lozère connaît enfin quelques jours de précipitations continues, entamant une recharge tardive des nappes. Quelles conséquences pour la ressource en poissons et à quoi doit-on s’attendre pour ce printemps ? Le point avec Valérie Prouha, directrice technique de la fédération de pêche de Lozère. - © Aurélie Pasquelin/Illustration

La sécheresse de l’été dernier a été l’occasion pour la fédération d’éprouver ses capacités de réactivité face à un événement extrême en décidant l’arrêt de la pêche à compter de la mi-août. « Réagir en une semaine en plein été, ce n’était quand même pas simple » admet la directrice technique. Selon elle, les usagers ont globalement plutôt bien réagi, notamment informés par e-mail pour les détenteurs de carte de pêche informatisée qui acceptent de recevoir les informations.
Les comptages réalisés sur les cours d’eaux moyens se sont avérés meilleurs que prévu : « contrairement à ce qu’on aurait pu imaginer, il n’y a pas eu de catastrophe ». La Lozère abritant les parties amont du Lot, du Tarn ou de la Truyère, les eaux y sont naturellement plus fraîches et le territoire n’a pas eu à souffrir autant des problématiques de stress hydrique qu’ont subi les truites dans le sud Aveyron par exemple. Reste en revanche que des assecs se sont multipliés sur les petits linéaires dits « chevelus » en amont des principales rivières. Pour mieux mesurer ces évolutions, la fédération de pêche étudie la mise en place d’un réseau de suivi de la température, d’oxygène et de débit dès cette année sur le départem

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