Le Réveil Lozère 14 septembre 2022 a 11h00 | Par Léa Durif

Autonomie alimentaire : produire ses propres rations

Jean-Yves Ayel, éleveur laitier du Puy-de-Dôme, témoigne et explique les raisons qui le poussent à tendre vers l'autonomie alimentaire.

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Jean-Yves Ayel, éleveur laitier du Puy-de-Dôme, témoigne et explique les raisons qui le poussent à tendre vers l'autonomie alimentaire.
Jean-Yves Ayel, éleveur laitier du Puy-de-Dôme, témoigne et explique les raisons qui le poussent à tendre vers l'autonomie alimentaire. - © J-Y A

Jean-Yves Ayel est éleveur de vaches montbéliardes au sein du Gaec de l'Étang, à Sauvessanges dans le Puy-de-Dôme, aux côtés de deux associés et d'un apprenti. Depuis des années, il a fait le choix de tendre vers l'autonomie alimentaire.

Gagner en indépendance
Jean-Yves Ayel assure lui-même la production des rations alimentaires à destination de son élevage. Ses 90 vaches laitières et 75 génisses profitent ainsi de rations complètes (composées de céréales, d'herbe, de foin, de maïs et de tourteau) en hiver, et de pâturages et foin à la belle saison. « Il arrive que nous ayons recours à un apport externe pour compléter les rations, mais cela reste très exceptionnel » déclare l'éleveur.
Plusieurs raisons l'ont poussé à adopter ce modèle : « être indépendant d'un fournisseur extérieur, c'est intéressant économiquement et ça permet de s'assurer d'avoir suffisamment de nourriture pour les animaux. ». En effet, au-delà du prix de la matière première, produire sur place permet de réduire considérablement les dépenses liées aux coûts de l'énergie et du transport des denrées. Ce gain d'indépendance limite les risques liés à l'instabilité du cours du marché, déjà fortement impacté par les différentes crises que nous traversons. Sa stratégie d'exploitation, basée sur la rotation des cultures, augmente néanmoins la charge de travail, « surtout avec des parcelles qui sont passées d'une culture par an à deux cultures tous les trois ans, ce qui augmente le nombre de semis à réaliser et ne laisse que deux ou trois jours entre les semis de maïs et l'ensilage ».

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Le gouvernement envisagerait d’instaurer (…) des taux d’emprise au sol maximum variables selon le type de culture

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