Aller au contenu principal

« Ce n’est pas le moment de lâcher sur les prix et sur l’origine France »

Alors que la décapitalisation du cheptel allaitant se poursuit et que les prix ne couvrent encore pas totalement les coûts de production, Patrick Bénézit, président de la fédération nationale bovine, pointe l’irresponsabilité de certains acteurs y compris politiques.

Alors que la décapitalisation du cheptel allaitant se poursuit et que les prix ne couvrent encore pas totalement les coûts de production, Patrick Bénézit, président de la fédération nationale bovine, pointe l’irresponsabilité de certains acteurs y compris politiques.
Alors que la décapitalisation du cheptel allaitant se poursuit et que les prix ne couvrent encore pas totalement les coûts de production, Patrick Bénézit, président de la fédération nationale bovine, pointe l’irresponsabilité de certains acteurs y compris politiques.
© SC

Dans quelle mesure la décapitalisation du cheptel allaitant se poursuit ?
Nous sommes toujours sur une baisse continue du nombre d’animaux. Les derniers chiffres de mars font apparaître une nouvelle baisse de 3 % sur un an. Mois après mois, la tendance persiste, c’est inquiétant et cela devrait alerter à la fois l’ensemble de la filière et les pouvoirs publics. Plus personne, plus aucune zone, n’est épargnée.

Quels signaux permettraient d’enrayer cette baisse ?
La décapitalisation est la conséquence directe du manque de revenu. Découragés, certains éleveurs ont préféré jeter l’éponge. Faute de rentabilité, certaines reprises ont été empêchées. Aujourd’hui, malgré l’obligation imposée par la loi Égalim, un décalage persiste entre les coûts de production et les prix payés aux producteurs. Nous n’enrayerons pas la décapitalisation du cheptel sans une application totale et rapide de la loi Égalim. Ce n’est absolument pas le moment de reculer. C’est ce que nous avons rappelé, mercredi dernier, au ministre de l’Agriculture.

Les plus lus

Concours de Varennes-sur-Allier : « Un moment convivial et attendu de tous »

Tradition depuis plus de 160 ans, le concours de Varennes-sur-Allier a fait son grand retour du 15 au 17 mars.

Un taureau salers défile sur le ring des enchères.
Pourquoi les enchères n'ont pas flambé pour la salers ?

Trente-sept jeunes reproducteurs salers, dont trois du rameau laitier, étaient à vendre mercredi à la station d’évaluation du…

Julie Rigal, présidente de Bienvenue à la ferme Cantal, devant le point de vente de la Ferme des fourches, installé dans un ancien sécadou
Qui est la nouvelle présidente de Bienvenue à la Ferme du Cantal ?

Une jeune productrice de viande d’aubrac transformée à Junhac, a pris les rênes de l’association départementale de producteurs…

Les quatre Ifas cantaliens unis pour attirer les candidats

La formation d’aide-soignant recrute ses futurs étudiants. Deux réunions d’informations en visio sont proposées.
 

Eleveur au milieu de son troupeau de vacjes.
Ils ont osé la monotraite !

C’est une nouvelle vie professionnelle et familiale qui s’est ouverte pour Rémi Andrieu depuis le 1er janvier 2013 et le…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière