Au moment d’aménager sa nouvelle habitation, Sébastien et sa famille ont potassé les potentialités offertes par la domotique, ce système d’automatisation dont les déclinaisons sont multiples. Et ils ont démarré avec une ampoule. « Le virus nous a pris avec une simple lampe, dont l’interrupteur se trouvait à l’autre bout de la pièce. Avec une ampoule connectée (une douzaine d’euros), on demande juste au téléphone d’allumer ou d’éteindre sans s’interrompre dans ce qu’on fait. En bonus, on peut même choisir la couleur de la lumière ou son intensité d’éclairage. Vu le côté pratique, on a enchaîné sur les plafonniers du salon, mais là, on a opté pour un télévariateur intégré dans le tableau électrique (une cinquantaine d’euros), cela nous a permis de conserver l’usage des boutons-poussoirs sur les murs, on a le choix entre la commande à la voix ou la commande manuelle, qui reste instinctive et qui surtout continue de fonctionner en cas de panne de réseau », raconte Sébastien. Depuis, la domotique s’est infiltrée dans la maison et Sébastien l’assure, ce n’est pas sorcier : « Quand je raconte que je domotise moi-même ma maison, les gens me regardent avec de grands yeux. Ils s’imaginent souvent que c’est très technique, coûteux ou inutile. En réalité, ce sont des a priori. En dix ans, cette technologie est devenue très abordable, fiable et simple d’utilisation ». Mais au-delà son accessibilité, à quoi sert la domotique ?