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Coûts industriels : la sanctuarisation en débat

Tout en demandant au gouvernement de freiner toute velléité de réforme, les industriels plaident pour une meilleure prise en compte de leurs coûts dans les tarifs, sans être tout à fait d'accord sur la méthode.

Tout en demandant au gouvernement de freiner toute velléité de réforme, les industriels plaident pour une meilleure prise en compte de leurs coûts dans les tarifs, sans être tout à fait d'accord sur la méthode.
Tout en demandant au gouvernement de freiner toute velléité de réforme, les industriels plaident pour une meilleure prise en compte de leurs coûts dans les tarifs, sans être tout à fait d'accord sur la méthode.
© Vincent Motin/Illustration

Le constat est unanime chez les industriels : Égalim 2 a permis de préserver la part de matière première agricole dans les tarifs en la sanctuarisant. Cependant la loi a eu des effets pervers sur les hausses demandées au titre des matières premières industrielles et de l'énergie. La grande distribution a traîné des pieds pour prendre en compte l'inflation de ces charges, voire a tout simplement refusé de répercuter les hausses. « La sanctuarisation de la matière première agricole a été interprétée par nos clients comme « je ne prends pas le reste » », dénonce le président de la Coopération agricole, Dominique Chargé. « Égalim 2 est un progrès, mais sur l'énergie il n'y a aucune écoute », constate également le directeur général de l'Ania, Mickaël Nogal.
Las de ces fins de non-recevoir, ils demandent à étendre les dispositifs permettant la non-négociabilité et l'indexation automatique du coût des matières premières agricoles, créés par Égalim 2, aux autres coûts industriels concernés par l'inflation. « Il n'est pas normal qu'une situation qu'on subit puisse donner lieu à une négociation », estime Mickaël Nogal qui demande que l'énergie soit comprise dans la part du tarif sanctuarisé. Quant à Dominique Chargé, il se dit favorable à l'« automaticité dans la prise en compte des coûts industriels », comme l'énergie. Seules les PME-ETI représentées au sein de la Feef s'y opposent. Pour leur président Léonard Prunier, pas question de sanctuariser ou d'indexer : « Ce qu'on demande c'est qu'on respecte nos tarifs. »

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