Aller au contenu principal

Dégâts de gibiers en forêt : reconnaissance et protection

La fédération des chasseurs de Lozère, le CRPF, Fransylva et le parc national des Cévennes organisait vendredi 9 mars, une journée d'informations sur la chasse en forêt. L'occasion pour les organismes de revenir sur les dégâts forestiers des grands gibiers.

© Aurélie Pasquelin

Une soixantaine de propriétaires forestiers et de chasseurs s'est réunie vendredi 9 mars, dans les locaux de la fédération des chasseurs de Lozère, à Mende, pour une journée d'informations autour de la chasse en forêt. Matin comme après-midi, les participants ont pu se familiariser avec le monde de la chasse sur le département : de ses enjeux, à son organisation en passant par l'exercice de la chasse en elle-même. Propriétaires forestiers pour la plupart, les participants ont aussi pu se renseigner sur les principaux dégâts forestiers causés par le grand gibier. « Il existe majoritairement trois types de dégâts : l'abroutissement, les frottis et l'écorçage », détaille Loïc Molines, responsable de l'antenne Lozère pour le CRPF (centre régional de la propriété forestière). Le premier, l'abroutissement est dû aux chevreuils et cerfs. Comme d'autres animaux domestiques, les cervidés mangent les pousses, les bourgeons ou les feuilles d'un arbre. Pour la plante, un tel traitement entraîne une perte de croissance. Mais toutes les essences ne sont pas à la même enseigne, ainsi elles sont plus ou moins appétantes pour les cervidés. Le hêtre, le Douglas ou encore le bouleau sont moins sensibles à l'abroutissement alors que le merisier, le sapin pectiné et le chêne rouge ont toutes les faveurs des cervidés. « C'est un peu comme s'ils avaient le choix entre un éclair au chocolat et du pain dur, explique Loïc Molines. D'eux-mêmes, ils iront vers les essences qu'ils préfèrent, mais s'il n'y a que du hêtre ou du Douglas, ils s'en contenteront ». De telles préférences, on les retrouve sur l'abroutissement mais aussi sur les frottis et sur l'écorçage.

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1452, du 22 mars 2018, en page 6.

Les plus lus

Claude Maniol devant sa culture de morilles dans le Cantal.
Saviez-vous que la morille, ça peut aussi se cultiver?

Des morilles chez soi, tout le monde en rêve, peu essaient et encore moins réussissent. Pour un coup d’essai, Claude Maniol…

Un nouveau duo est désormais à la tête des JA de Haute-Loire :  Julien Duplomb, président et Virginie Crespy, secrétaire générale.  Virginie est Installée en Gaec à St Arcons de Barges en bovins lait, bovins viande et poulets de chair.
Julien Duplomb, nouveau président des Jeunes Agriculteurs de Haute-Loire

Le 8 mars en soirée, les JA ont tenu leur assemblée générale à Vals-près-Le Puy, devant une salle comble d'invités. À l’…

Marin Paquereau se tient au milieu de ses vignes, au-dessus du village d'Ispagnac
Un nouveau vigneron à Ispagnac

L’association foncière agricole des coteaux des gorges du Tarn a aidé à l’installation d’un quatrième viticulteur à Ispagnac,…

Concours de Varennes-sur-Allier : « Un moment convivial et attendu de tous »

Tradition depuis plus de 160 ans, le concours de Varennes-sur-Allier a fait son grand retour du 15 au 17 mars.

Eleveur au milieu de son troupeau de vacjes.
Ils ont osé la monotraite !

C’est une nouvelle vie professionnelle et familiale qui s’est ouverte pour Rémi Andrieu depuis le 1er janvier 2013 et le…

Mesurer les impacts du futur cahier des charges AOP cantal sur une exploitation

La journée technique, programmée par l’organisme de gestion de l’appellation AOP cantal, a donné l’occasion de projeter sur un…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière