Le Réveil Lozère 19 janvier 2022 a 09h00 | Par Marion Ghibaudo

Des béals et des hommes : la question de l'eau en agriculture

Mercredi 12 janvier, le Copage a organisé la projection du film Des béals et des hommes au ciné-théâtre La Forge à Villefort. Ce film d'une quinzaine de minutes questionne les usages de l'eau en agriculture à travers l'utilisation traditionnelle des béals, qui se perd.

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Ce film d'une quinzaine de minutes questionne les usages de l'eau en agriculture à travers l'utilisation traditionnelle des béals, qui se perd.
Ce film d'une quinzaine de minutes questionne les usages de l'eau en agriculture à travers l'utilisation traditionnelle des béals, qui se perd. - © Marion Ghibaudo

« L'irrigation est au coeur des enjeux de l'agriculture lozérienne, de l'agriculture à petite échelle et diversifiée », a détaillé Camille Mulatero, chargée de mission agri-environnement au Copage, et en charge de la diffusion du film, qui a été suivi d'un débat animé.
Les béals ont été, en Lozère, une réponse traditionnelle aux questionnements du partage de l'eau, mais « ce savoir-faire se perd aujourd'hui, et il n'en existe plus autant », a averti la chargée de mission agri-environnement. Cependant, a relevé Jean de Lescure, président de la communauté de communes Mont-Lozère, « les besoins en irrigation, pour l'agriculture et pour les autres domaines, augmentent ».
« En Ardèche, a expliqué René Causse, maire de Pourcharesses et siégeant à la commission de l'eau au sein de la communauté de communes Mont-Lozère, le département a lancé une vaste étude projetée jusqu'en 2050 sur la question de l'eau : les premiers éléments prévoient une baisse de 30 % des précipitations mais une hausse de l'utilisation de l'eau, notamment en agriculture ». Dans ce domaine particulièrement, la question de l'eau va se poser de manière de plus en plus importante, non plus seulement pour irriguer les plantes lorsqu'elles ont besoin d'aide pour grandir, mais aussi pour les maintenir en vie. « En Ardèche, les viticulteurs ont désormais le droit d'irriguer aux mois de septembre et octobre, pour aider les ceps de vigne à grandir, car les épisodes cévenols ne sont plus suffisants ».

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la phrase de la semaine

Le gouvernement envisagerait d’instaurer (…) des taux d’emprise au sol maximum variables selon le type de culture

rapporte la FFPA (producteurs agrivoltaïques) dans un communiqué.