Égalim, le compte n’y est toujours pas
Alors que les négociations commerciales avec la grande distribution sont en cours, JA et FNSEA tirent la sonnette d’alarme : les prix ne tiennent bien souvent pas encore compte des coûts de production.

Malgré la loi Égalim de 2018, les éleveurs peinent à faire intégrer leurs coûts de production dans le calcul du prix final. Cette loi, qui instaurait notamment le calcul du prix en marche avant, le relèvement du seuil de revente à perte, l’encadrement des promotions et ce, pour assurer un retour de la valeur à l’éleveur, n’est pas toujours appliquée dans bien des cas. Les négociations commerciales annuelles qui toucheront à leur fin début mars en témoignent. La grande distribution fait pression à la baisse sur les prix. Une pression injustifiée pour la FNSEA qui note une progression de leur chiffre d’affaires de 1,8 % en 2020 malgré le contexte sanitaire, contexte dans lequel les agriculteurs ont « redoublé d’efforts pour maintenir l’approvisionnement des filières ». C’est la raison pour laquelle le syndicat majoritaire lançait un appel à mobilisation le 20 janvier sur tout le territoire. L’objectif : réclamer la prise en compte des coûts de production dans les négociations commerciales. En Nouvelle-Aquitaine, plusieurs fédérations départementales se sont mobilisées (Creuse, Deux-Sèvres, Corrèze… ) au travers de rencontres avec les parlementaires et avec les distributeurs ou avec l’envoi de communiqués.
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