Le Réveil Lozère 27 mars 2019 a 10h00 | Par Patricia Olivieri

Fixer la valeur ajoutée sur le territoire

C'est quand il fait moins beau qu'il faut préparer les beaux jours : pour le président, Jean-Pierre Chateau, il faut moderniser le fonctionnement de l'entreprise pour garder un temps d'avance.

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Ce sont 85%du chiffre d’affaires d’Altitude qui reste sur le territoire de la coop.
Ce sont 85%du chiffre d’affaires d’Altitude qui reste sur le territoire de la coop. - © Patricia Olivieri

L'exercice 2017-2018 d'Altitude se solde par un résultat en retrait. Qu'est-ce qui explique ces moindres performances ?
Quand ça ne va pas bien chez les paysans, c'est pareil pour la coop. Globalement, on a vécu une année difficile : avec le printemps long et pluvieux, on n'a pas vendu beaucoup de graines, la sécheresse a ensuite pénalisé les ventes de semences fourragères, ce qui a impacté nos marges. La branche laitière a, elle, été marquée par une faible reprise de la production notamment en raison de fourrages de moindre qualité. En viande, on a souffert d'une moindre consommation liée aux messages sur les nouvelles modes alimentaires qui affectent le commerce et le marché franco-français. Cela nous a pénalisés un peu sur la partie Covial qui avait enchaîné deux années positives. Au final, si le chiffre d'affaires reste stable, notre résultat marque le pas mais il n'y a rien de dramatique. C'est un contexte et une situation qu'ont connus tous les groupes coopératifs. Ceci dit, la tendance n'étant pas bonne, il faut inverser tout ça.

Suite de l'interview à lire dans le Réveil Lozère n°1503, du 28 mars 2019, en page 9.

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la phrase de la semaine

En dépit des moyens humains et financiers consacrés à la politique de l’eau depuis une soixantaine d’années, 56 % des masses d’eau de surface et 33 % des masses d’eau ne sont pas en bon état au sens de la directive communautaire sur l’eau

a constaté la Cour des comptes dans son rapport annuel remis le 9 mars. Elle y interroge l’efficacité de la politique de l’eau en France.