Le Puy-de-Dôme enregistre annuellement une moyenne de 183 installations, avec et hors DJA, faisant du département l'un des plus dynamiques d'Auvergne-Rhône-Alpes et de France. Le taux de remplacement s'en ressent avec 68 % des départs renouvelés, au-dessus du taux national fixé à 65 %. Les filières d'élevages sont les plus porteuses puisqu'elles concernent 76 % des nouveaux installés. Quant à leur profil, il évolue peu en 2022. Sur les 99 installés cette année-là, avec la DJA, on retrouve 29 % de femmes, un âge moyen de 30 ans, 68 % intègrent une société et surtout 44 % d'entre eux sont hors-cadre familial. Leur taux augmente un peu plus chaque année et a connu d'ailleurs un bond en avant post-Covid. Myriam Hatet, conseillère au point accueil installation (PAI), reçoit entre 350 et 400 porteurs de projets au cours de l'année. « Tous ne vont pas au bout » précise-t-elle mais ceux qui y parviennent représentent « une opportunité pour le renouvellement générationnel de l'agriculture ». La moyenne d'âge des nouveaux installés est en baisse, avec 79 % des exploitants ayant moins de 40 ans. Le taux de maintien, qui correspond au nombre de chefs d'exploitation toujours en activité six ans après leur installation, reste stable, avec 85 % (soit environ huit agriculteurs sur dix installés en 2016).