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JA Aura : Retour aux sources pour Adrien dans la Drôme

Si Adrien ne se destinait pas à l’agriculture, il a finalement franchi le pas en 2019 en rejoignant l’exploitation familiale, située à Mercurol.

Adrien Blaise a été mis à l’honneur à l’occasion de la journée du jeune installé organisée en début décembre dans la Drôme en présence d’une quarantaine de personnes dont des élus et personnalités.
Adrien Blaise a été mis à l’honneur à l’occasion de la journée du jeune installé organisée en début décembre dans la Drôme en présence d’une quarantaine de personnes dont des élus et personnalités.
© JA Drôme

Suite à des études de commerce à Lyon, Adrien Blaise revient finalement sur l’exploitation familiale en tant qu’ouvrier agricole pendant quatre ans. C’est là que son projet d’installation mûrit, jusqu’à ce qu’il intègre l’EARL de ses parents en mai 2019. Il s’engage alors dans une VAE (valorisation des acquis et de l’expérience), passeport pour obtenir la capacité agricole. L’exploitation située dans la Drôme était à l’origine orientée en arboriculture et viticulture. À son arrivée, Adrien convainc ses parents de convertir les vignes en bio et d’augmenter cette production. Aujourd’hui, l’exploitation compte 20 ha de vignes, 12 ha d’abricotiers, 1 ha de cerises, 5 ha de noyers et 15 ha de céréales. Le foncier, essentiellement en location s’étale sur quatre communes. Les vignes sont sous l’appellation Crozes Hermitage, « un avantage indéniable », selon Adrien. Toute la production de raisins est vendue à la cave coopérative de Tain l’Hermitage. Les fruits et noix sont sous contrats, les céréales servent à la rotation.

Biodiversité
Adrien est engagé dans une démarche durable : « je souhaite continuer à diversifier notre structure (semences, fruits à coque, légumes d’hiver). Accompagné par la Chambre d’agriculture, je me suis lancé dans un « parcours biodiversité. Ainsi, j’utilise des couverts végétaux (trèfles) entre les vignes pour réduire le travail du sol et développer l’éco pâturage. Nous avons installé des nichoirs à chauve-souris et abeilles. Nous allons planter 250 m de haies en bordure des vignes pour permettre à la faune « utile » de se rendre sur les parcelles ». Autant d’aménagements dont les aménités positives ne sont plus à démontrer. « C’est important pour la biodiversité mais aussi pour le tourisme, c’est plus agréable pour les saisonniers, et cela participe à la communication positive sur notre métier », estime le jeune agriculteur.

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