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JA
Naussac, en proie à une nouvelle bataille

D’une superficie de plus de 1 000 ha, le lac de Naussac est soumis à la loi littoral. Assortie de mesures de protection, cette loi remet en cause les projets de construction de jeunes agriculteurs.

Deux jeunes agriculteurs, Eugénie Brajon et Damien Martin sont éleveurs en bovin viande sur les rives du lac de Naussac, à Briges, commune d’Auroux. Récemment installés, ils envisagent chacun de construire un bâtiment agricole. Mais ils viennent d’apprendre que leurs projets étaient remis en cause par la loi littoral.

« Après plus de trois ans et demi d’études, la communauté de communes du Haut-Allier arrive au bout du processus qui doit déboucher sur la mise en place d’un plan local d’urbanisme intercommunal (PLUI) » a expliqué Julien Tuffery au nom des Jeunes agriculteurs qui organisaient mardi dernier, une conférence de presse sur l’exploitation d’Eugénie Brajon.

« Ce PLUI à vocation intercommunale a valeur d’exemple. Et il aura fallu attendre l’enquête publique et la remarque d’une résidente, madame Duflot à Auroux, la mère de la ministre du Logement, pour que l’on découvre que le lac de Naussac, d’une taille supérieure à 1 000 ha était soumis à la loi littoral ! » Cette loi implique un périmètre de protection dit « espace proche du rivage » et dans lequel, suivant des notions de co-visibilité, « sujette à interprétation » estiment les JA, toute construction nouvelle est interdite.

Autour de Briges, 300 ha sont concernés par ce zonage parmi lesquels une majeure partie de l’exploitation d’Eugénie Brajon et 95 % des terres de Damien Martin.

À lire dans le Réveil Lozère n°1246 du 13 février 2014, en page 5.

Soutien aux Jeunes agriculteurs

La FDSEA de la Lozère est solidaire des JA qui ont exprimés, lors de leur conférence de presse ce mardi 4 février, leur incompréhension face à l’application de la loi littoral au lac de Naussac.

« En effet, il est déjà difficile de maintenir une agriculture jeune et de retrouver des repreneurs motivés qui font vivre notre territoire, si la réglementation les empêche d’avancer : nous y sommes fermement opposés ! ».

Cette réglementation intégrée dans le PLUI du Haut-Allier, empêche la construction de bâtiments indispensables à la pérennisation des exploitations de ces jeunes installés. Il est inconcevable de les voir dans une situation aussi inconfortable. La profession agricole fera tout son possible pour soutenir l’avenir et le devenir de ces jeunes.

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