L’agroalimentaire peine à s’engager sur la biodiversité, selon France Stratégie
La biodiversité, tous en parlent. Mais ils sont peu nombreux à faire, si l’on en croit l’avis publié le 6 mars par France Stratégie.

L’organe de conseil indépendant rattaché à Matignon estime dans ce rapport que la biodiversité est « rarement identifiée comme un risque significatif et n’est pas intégrée dans la stratégie » des entreprises.
Pour le secteur agroalimentaire, France Stratégie s’est intéressée à 18 coopératives et industriels. L’organisme note que, dans le cadre de leur déclaration de performance extra-financière (DPEF), seules « trois entreprises identifient la biodiversité comme un risque significatif » : Bel, Sodiaal et Fleury Michon. Considérant les rapports d’activité de 20 coopératives (Tereos, Agrial, Invivo, Terrena, Axereal, Vivescia, Cooperl, Limagrain…), France Stratégie souligne que si 95 % d’entre elles mentionnent la biodiversité dans leur DPEF, seulement 20 % définissent une politique précise.
Article à lire dans le Réveil Lozère n°1552, du 19 mars 2020, en page 8.
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