Le Réveil Lozère 19 octobre 2022 a 11h00 | Par Marion Ghibaudo

L'arbre en question(s) : quelle place lui accorder ?

Du bocage aux forêts lozériennes : il a récemment été beaucoup question d'arbres dans l'actualité lozérienne. Mercredi 5 octobre, le ciné théâtre de Saint-Chély-d'Apcher a organisé un ciné débat autour du bocage, suivi jeudi 6 octobre par la présentation d'élèves en terminale au lycée Louis Pasteur à la Canourgue, d'un projet autour de l'arbre et la forêt.

Abonnez-vous Reagir Imprimer
Du bocage aux forêts lozériennes : il a récemment été beaucoup question d'arbres dans l'actualité lozérienne. Mercredi 5 octobre, le ciné théâtre de Saint-Chély-d'Apcher a organisé un ciné débat autour du bocage, suivi jeudi 6 octobre par la présentation d'élèves en terminale au lycée Louis Pasteur à la Canourgue, d'un projet autour de l'arbre et la forêt.
Du bocage aux forêts lozériennes : il a récemment été beaucoup question d'arbres dans l'actualité lozérienne. Mercredi 5 octobre, le ciné théâtre de Saint-Chély-d'Apcher a organisé un ciné débat autour du bocage, suivi jeudi 6 octobre par la présentation d'élèves en terminale au lycée Louis Pasteur à la Canourgue, d'un projet autour de l'arbre et la forêt. - © Marion Ghibaudo

Mercredi 5 octobre, en première partie de soirée, le ciné théâtre de Saint-Chély-d'Apcher a diffusé le documentaire « Bocage, nos haies communes », réalisé par Arthur Rifflet, et en présence du réalisateur. La projection a été suivie d'un débat autour de l'arbre et de son utilité en milieu agricole, débat qui s'est déroulé avec Éric Chevalier, président de la Safer, de Patrice Boulet, président du Copage et d'Anne Colin, chargée de mission agri-environnement et du dossier haies au sein du Copage. Ce documentaire s'est particulièrement intéressé à la gestion du bocage en France : « depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la France a perdu 70 % de ses haies, arrachées au profit de l'agriculture intensive. Aujourd'hui dans un monde en transition à la recherche d'alternatives écologiques, l'une d'elles prend de l'ampleur : la réimplantation de haies », indique le résumé du film. Pour parler de la perte de ce bocage et de ses conséquences sur la nature, Arthur Rifflet a interrogé des experts et « des acteurs qui travaillent sur le sujet (agriculteurs, associations de défense de la nature, etc.) ». « L'idée, lorsque j'ai réalisé ce documentaire, c'est de montrer ces écosystèmes que l'on ne voit plus et qui disparaissent en silence », a expliqué Arthur Rifflet à la sortie du film. Rappeler, en somme, leur utilité à la fois pour le monde agricole et le grand public, le fait que ce sont des puits de biodiversité qui disparaissent, si la gestion n'est pas pensée sur le long terme. Ce documentaire, produit par Les films en vrac, en est au début de sa distribution ; et s'il a déjà été diffusé sur Ushuaia TV et TV5 Monde, il va aussi être projeté lors de la 28e édition du festival international nature à Namur, notamment - festival qui se déroule du 14 au 23 octobre. Lors du débat qui a suivi avec les spectateurs, le Copage a rappelé les nombreuses actions menées sur le terrain pour la réimplantation des haies en Lozère, notamment. Un projet qui est suivi depuis de nombreuses années et a connu un vrai coup de pouce avec le Plan de relance et son programme « Plantons des haies », qui a pour ambition de planter 7 000 kilomètres de haies en deux ans, avec une enveloppe de 50 millions d'euros consacrée au projet.

Réagissez à cet article

Attention, vous devez être connecté en tant que
membre du site pour saisir un commentaire.

Connectez-vous Créez un compte ou

Les opinions emises par les internautes n'engagent que leurs auteurs. Le Réveil Lozère se reserve le droit de suspendre ou d'interrompre la diffusion de tout commentaire dont le contenu serait susceptible de porter atteinte aux tiers ou d'enfreindre les lois et reglements en vigueur, et decline toute responsabilite quant aux opinions emises,

En bref
5 breve(s) � voir toutes
la phrase de la semaine

L’Inao hésite à communiquer sur les Siqo, notamment par peur d’être pris en défaut et sans doute aussi à cause de la difficulté à rendre les fondamentaux lisibles pour le consommateur

souligne le rapport rendu public le 25 septembre par le CGAAER (ministère de l’Agriculture), qui plaide pour « la formalisation et la mise en œuvre d’un plan d’action pour l’adaptation (…) au changement climatique &ra