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L'Astaf en questionnement sur son futur

Le 27 mars, l'Astaf a tenu son assemblée générale. Une réunion pour parler de l'avenir des améliorations foncières et pastorales en Lozère au vu des nouvelles orientations de la PAC, et des nouvelles conditions de financement des projets agricoles par le conseil régional.

Le 27 mars, l'Astaf a tenu son assemblée générale. Une réunion pour parler de l'avenir des améliorations foncières et pastorales en Lozère au vu des nouvelles orientations de la PAC, et des nouvelles conditions de financement des projets agricoles par le conseil régional.
Le 27 mars, l'Astaf a tenu son assemblée générale. Une réunion pour parler de l'avenir des améliorations foncières et pastorales en Lozère au vu des nouvelles orientations de la PAC, et des nouvelles conditions de financement des projets agricoles par le conseil régional.
© Astaf

Alors que l'association, née en 1973, est un vrai marqueur de l'agriculture lozérienne, les nouvelles orientations prises par la Pac 2023-2027 menacent son fonctionnement futur.
« L'Astaf est un véritable outil collectif au service des agriculteurs du département », ont rappelé les élus lors de l'assemblée générale du 27 mars, et notamment son président Éric Chevalier. Toutefois le bilan de l'année 2022 fait état d'une activité en forte baisse (-43 %), mais qui a quand même permis de « récupérer ou améliorer 133,80 hectares répartis sur 20 communes ; 21 adhérents (7 exploitations individuelles et 14 Gaec) ont bénéficié de l'appui technique et financier de l'Astaf ».
Association spécialisée dans l'accompagnement des aménagements fonciers, l'Astaf traite chaque année des dizaines de projets sur le département, dont la majorité concerne des améliorations pastorales. Des projets qui ont également un « effet positif sur l'économie du département puisque les travaux organisés par l'Astaf passent obligatoirement par des marchés publics. Marchés publics auxquels répondent à plus de 90 % les entreprises locales », ont rappelé les élus qui craignent un « effet domino malheureux » sur le maillage économique du territoire. Ce changement de méthode dans les financements au niveau de la Région Occitanie et de l'Europe affecte gravement, sur le terrain, les travaux envisagés. « Sans compter que c'est aussi la vie de l'exploitation qui est remise en jeu, puisque les travaux de clôtures ou de reconquête d'anciennes terres agricoles portées par l'Astaf permettent la résilience des exploitations agricoles, notamment face au changement climatique. Ces opérations de reconquêtes favorisent l'installation et une meilleure transmission aux futurs agriculteurs ».

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