Accompagnés de Rémi André, maire de Montrodat et vice-président du conseil départemental, et de Patricia Brémond, maire de Marvejols, présidente de la communauté de communes du Gévaudan et conseillère départementale, le préfet et la présidente du département ont évoqué les nombreuses problématiques qui se sont fait jour en 2022, après la sécheresse historique. « Avec le changement climatique amorcé, les fortes chaleurs et les épisodes de sécheresse seront plus fréquents et intenses », ont expliqué les élus et représentants de l’État. Le bilan des précipitations en Lozère de septembre à mars montre un déficit sur l’ensemble du département : début mars, on observait 70-90 % de la pluviométrie normale sur l’Aubrac, la Margeride et les causses, et seulement 40-50 % dans les Cévennes, selon les données Météo-France. Si les pluies de la mi-mars ont redonné quelques couleurs au territoire, elles ne sont pas suffisantes pour compenser les manques hydriques à l’échelle du département. Ces déficits se traduisent donc par des débits de cours d’eau plus faibles que d’ordinaire pour un mois de mars, et les débits laissent présager une situation tendue d’ici quelques mois.