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La constitution de l’OP touche à sa fin

Avec un peu de retard sur le calendrier prévisionnel (retard dans la publication des textes et difficultés de la négociation confédérale), le travail de constitution de I’OPBR - association de préfiguration de l’organisation des producteurs du bassin de Roquefort - touche à sa fin.

L’avenir des fermes passera par l’unité massive et transversale des producteurs. La future OPBR espère entre autres réduire l’écart du prix du lait payé aux producteurs.
L’avenir des fermes passera par l’unité massive et transversale des producteurs. La future OPBR espère entre autres réduire l’écart du prix du lait payé aux producteurs.
© Pierre Cordonnier

Les statuts sont prêts, dès que les décrets d’application du ministère seront promulgués, l’OP sera constituée avec une large majorité de producteurs Société. Une précision cependant, l’industriel ne constitue pas un critère de sélection. C’est le rassemblement qui est important pour faire front. L’ensemble du projet sera prochainement présenté. Pour rappel, la taille maximale de cette OP en lait de brebis sera approximativement de 100 millions de litres (sur environ 170 millions de litres produits dans le bassin sur 1’année civile), compte tenu des limites imposées par la législation européenne. Des tensions entre industriels apparaissent, la caisse de péréquation qui permettait de payer de la même manière tous les producteurs de lait où qu’ils soient sur le rayon est mise à mal. Afin de réduire l’écart de prix du lait payé aux producteurs, expliqué par des taux de transformation en Roquefort très différents conduisant à des prix moyens allant de 870 euros les 1 000 litres à 1 100, plusieurs leviers pourraient être actionnés. Premièrement, un échange de producteurs entre industriels permettant de rééquilibrer les besoins en lait cru de chaque fabricant au regard du tri lié aux germes pathogènes ; deuxièmement, uune contribution filière Roquefort pour répartir la valeur Roquefort entre les producteurs, via une cotisation sur les litrages et une redistribution reversée par l’interprofession sous forme de prime filière. Tout ceci est encore en discussion, il est donc difficile de donner des chiffres. Chaque industriel est en train d’affûter ses armes. Les tensions sur le marché du Roquefort vont s’accentuer et les équilibres vont être modifiés. Des producteurs vont probablement en payer les pots cassés : petit ou gros ? En bordure de rayon ? La seule chose dont on peut être sûrs, dans un avenir proche (deux à trois ans), la division amènera 1’affaiblissement des élevages.

La suite dans le Réveil Lozère, page 7, édition du 23 juillet 2015.

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