La Covid a freiné les échanges, mais pas les prix
La crise sanitaire a donné un sérieux coup de frein au marché foncier rural en 2020 en termes d'étendue des surfaces échangées, mais pas en termes de prix, a indiqué la Fédération des Safer (FNSafer) le 27 mai.

« Après cinq ans de croissance soutenue, la crise sanitaire a asséné un brusque ralentissement au marché foncier rural en 2020 », a indiqué l'observatoire du marché de l'espace rural, réalisé par les Safer, diffusé le 27 mai. Mais si les superficies échangées ont régressé de 3,7 %, la valeur, elle, a continué de progresser (+ 5,5 %). Le prix des terres et prés, qui représentent de loin la catégorie la plus importante en surfaces échangées (405 000 ha en 2020), est reparti à la hausse : + 1,3 % pour les biens libres.
Cette hausse moyenne de 1,3 % masque un écart grandissant entre grandes cultures et élevage. Le prix en zones de grandes cultures a progressé nettement (+ 5,5 %), « porté par un prix des céréales en hausse », précise le document de la FNSafer. À l'inverse, le prix en zones d'élevage bovin s'est replié (- 1 %), miné par des résultats économiques en berne. Il en résulte un prix en zones de grandes cultures 66 % plus élevé qu'en zones d'élevage bovin, « un écart jamais enregistré auparavant ».
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