Comment s'assurer que les adhérents s'impliquent, et que de nouveaux adhérents viennent renouveler le vivier syndical ? C'était la question, primordiale pour la survie des syndicats, qui a été débattue lors du conseil fédéral du 21 juillet par le conseil d'administration de la FDSEA, en présence de Jérôme Volle, exploitant viticole et producteur de lavande ardéchois. Il est par ailleurs vice-président de la FNSEA depuis 2017.

« On est des faiseux plutôt que des diseux »
Pour répondre en partie à ces questions, la FNSEA a lancé « Réseau FNSEA 2025 » (un chantier de réflexion lancé à l'échelle du réseau FNSEA en 2018 afin de réinterroger la manière de faire du syndicalisme aujourd'hui) : être plus attractif auprès des agriculteurs du département sans oublier de communiquer sur les nombreuses actions menées par le syndicat, afin de répondre aux ambitions des adhérents et du plus grand nombre, pourrait être une première ébauche de réponse. « Les agriculteurs ont besoin de nous voir, de nous entendre », sont tombés d'accord les élus de la FDSEA. La FNSEA s'est ainsi fixé le projet de « s'engager avec les femmes et les hommes qui ont le goût d'entreprendre en agriculture pour des territoires vivants et dynamiques ».
Mais savoir quels procédés mettre en action pour toucher un large public agricole restent pour le moment sans réponse définitive. D'autres facteurs sont aussi à prendre en compte par rapport à cette relance, et notamment l'arrivée de nouvelles générations en agriculture, installées hors-cadre familial, et qui ne comprennent pas forcément le fonctionnement des instances professionnelles. « Venir au conseil fédéral de la FDSEA de Lozère, c'est venir en appui aux responsables départementaux et rencontrer les adhérents et responsables de la FDSEA », a expliqué Jérôme Volle, qui a apprécié que les Jeunes agriculteurs soient aussi présents pour les débats. Pour le vice-président de la FNSEA, « échanger avec les jeunes générations est essentiel ».