Le numérique pollue aussi
Les nuisances des nouveaux outils de la « transition numérique » sont ignorées dans les objectifs climatiques. Une très sérieuse étude du Sénat l’affirme.

Un tracteur, un camion pétaradant de fumée noire symbolisent la pollution et le réchauffement climatique, tandis que caresser l’écran d’un téléphone semble tout à fait innocent. Or le virtuel n’est pas aussi vertueux qu’il y paraît. Facebook, Instagram et Google sont à la fois gratuits et immatériels, mais ils coûtent à l’environnement. « Comme cette pollution ne se voit pas, nous sommes dans l’impensé », a expliqué le président de l’Ademe. De même, le télétravail réduit les déplacements routiers et leur pollution, mais « son bénéfice environnemental global pourrait être extrêmement faible, si on intègre l’impact du numérique ». L’importation de matériel et sa consommation énergétique sont étudiées par le Rapport d’information sur l’empreinte environnementale du numérique, réalisé par la Commission de l’aménagement du territoire et du développement durable sous l’égide de sénateurs républicains, centristes et socialistes. Ce dossier de 79 pages est disponible sur senat.fr.
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