Aller au contenu principal

Le Porc noir de Bigorre : la fierté d’une filière ressuscitée

L’obtention en décembre 2017 des AOP « Jambon noir de Bigorre » et « Porc noir de Bigorre » consolide le succès d’une filière qui a su repartir. En voie d’extinction dans les années 80, la filière est aujourd’hui dynamique et bien structurée.

© Pauline Garaude

En 1981, la race du Porc noir de Bigorre était réduite à 34 truies et deux mâles, chez vingt éleveurs dans leur berceau naturel et historique au pied des Pyrénées centrales. Trop gras, trop lent, inadapté aux conditions de l’élevage intensif et aux normes de la consommation industrielle, il ne correspondait pas au modèle économique dominant. Aujourd’hui, après plus de trente années d’efforts et de résistance face à sa disparition programmée, le Porc noir de Bigorre retrouve une place emblématique dans son terroir d’origine.
Comme l’explique Jean-Michel Coustalat, président du consortium du Porc noir de Bigorre : « Aujourd’hui, nous avons 10 000 truies. D’ici cinq ans, l’objectif est d’en avoir 12 000. En volume, cela représente 120 kg de carcasse par porc soit 1,2 tonne. Le nombre d’éleveurs a lui, progressé de 40 il y a cinq ans à 60 aujourd’hui. Nous voulons maîtriser notre croissance aussi bien en termes de maîtrise d’élevage que de maîtrise du marché ». Sur 23, huit millions de porcs élevés en France, le Noir de Bigorre est certes très marginal, mais « une vitrine pour la filière porcine française » relève Didier Delzescaux, président d’Inaporc et fier de ces deux AOP obtenues en 2017 pour cette race pure à faible effectif et faisant l’objet d’un programme de préservation.

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1494, du 24 janvier, en page 16.

Les plus lus

Claude Maniol devant sa culture de morilles dans le Cantal.
Saviez-vous que la morille, ça peut aussi se cultiver?

Des morilles chez soi, tout le monde en rêve, peu essaient et encore moins réussissent. Pour un coup d’essai, Claude Maniol…

Un nouveau duo est désormais à la tête des JA de Haute-Loire :  Julien Duplomb, président et Virginie Crespy, secrétaire générale.  Virginie est Installée en Gaec à St Arcons de Barges en bovins lait, bovins viande et poulets de chair.
Julien Duplomb, nouveau président des Jeunes Agriculteurs de Haute-Loire

Le 8 mars en soirée, les JA ont tenu leur assemblée générale à Vals-près-Le Puy, devant une salle comble d'invités. À l’…

Marin Paquereau se tient au milieu de ses vignes, au-dessus du village d'Ispagnac
Un nouveau vigneron à Ispagnac

L’association foncière agricole des coteaux des gorges du Tarn a aidé à l’installation d’un quatrième viticulteur à Ispagnac,…

Concours de Varennes-sur-Allier : « Un moment convivial et attendu de tous »

Tradition depuis plus de 160 ans, le concours de Varennes-sur-Allier a fait son grand retour du 15 au 17 mars.

Eleveur au milieu de son troupeau de vacjes.
Ils ont osé la monotraite !

C’est une nouvelle vie professionnelle et familiale qui s’est ouverte pour Rémi Andrieu depuis le 1er janvier 2013 et le…

Mesurer les impacts du futur cahier des charges AOP cantal sur une exploitation

La journée technique, programmée par l’organisme de gestion de l’appellation AOP cantal, a donné l’occasion de projeter sur un…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière