Le Réveil Lozère 01 juin 2023 a 17h00 | Par Agrapresse en collaboration avec le Réveil Lozère

Le prix du matériel en hausse de 30 % sur trois ans (fabricants)

Abonnez-vous Reagir Imprimer

Déjà plus élevé de 5 % en 2021 puis 12 % en 2022, le prix des agroéquipements est attendu en augmentation d'au moins 7 % cette année, soit 30 % en trois ans, a indiqué le 25 mai Axema (fabricants), craignant un « retournement » de marché. Le secteur répercute des coûts de production en hausse avec la guerre en Ukraine. Acier et inox, qui représentent un tiers du prix de revient, sont à des niveaux deux fois plus élevés par rapport à 2019-2020. Cela nourrit l'angoisse des constructeurs et concessionnaires quant au seuil d'acceptabilité des tarifs par les agriculteurs, d'après Axema. Pour l'instant, le marché résiste. 8,3 milliards d'euros de matériels neufs (8,9 milliards d'euros en incluant chargeurs télescopiques et serres) ont été vendus en 2022 (+15 %), un nouveau record. La croissance est principalement liée aux prix (+12 %), moins aux volumes (+2,5 %). Avec une nouvelle hausse des tarifs de 7 % à 10 % cette année, le marché de l'agroéquipement est projeté à 8,7 milliards d'euros minimum (entre +5 % et +10 %) en 2023. Axema s'inquiète d'un « retournement » en 2024. Il y a certes des facturations toujours en forte hausse, de 28 % à fin février. Mais les prises de commande sont en chute libre au premier trimestre, de 36 % en glissement annuel et de 31 % par rapport à la même période en 2019.

Réagissez à cet article

Attention, vous devez être connecté en tant que
membre du site pour saisir un commentaire.

Connectez-vous Créez un compte ou

Les opinions emises par les internautes n'engagent que leurs auteurs. Le Réveil Lozère se reserve le droit de suspendre ou d'interrompre la diffusion de tout commentaire dont le contenu serait susceptible de porter atteinte aux tiers ou d'enfreindre les lois et reglements en vigueur, et decline toute responsabilite quant aux opinions emises,

En bref
5 breve(s) � voir toutes
la phrase de la semaine

L’Inao hésite à communiquer sur les Siqo, notamment par peur d’être pris en défaut et sans doute aussi à cause de la difficulté à rendre les fondamentaux lisibles pour le consommateur

souligne le rapport rendu public le 25 septembre par le CGAAER (ministère de l’Agriculture), qui plaide pour « la formalisation et la mise en œuvre d’un plan d’action pour l’adaptation (…) au changement climatique &ra