Le renouveau des bistrots ruraux
La crise sanitaire va-t-elle précipiter la fin des cafés de campagne, ou leur impulser un élan de vitalité ? Analyse.

Les parents s’en souviennent : les routes, les villages étaient semés de petits bars, restaurants, épiceries, cafés-coiffeurs. Même le garagiste tenait comptoir, près de sa pompe à essence. Un rendez-vous pratique pour lire le journal, écouter les nouvelles du bourg. Une pause-café est souvent le premier pas avant de s’installer dans un territoire, ce que cherchent désormais de nombreux citadins adeptes du télétravail. Or la campagne est devenue « un cimetière de cafés-hôtels-restaurants », déplore Roland Héguy, président du syndicat UMIH, « alors que ces commerces ont toute leur place dans la régénération de l’économie rurale ». Plusieurs causes expliquent cette raréfaction : l’aménagement routier, la grande distribution, les lois et normes, l’évolution du mode de vie. Nouveau souci, l’épidémie de Covid-19 complique les relations humaines directes, qui font justement le charme du café. Les activités les plus affectées sont culturelles et festives : concerts, spectacles et soirées qui rassemblent le public.
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