Le Réveil Lozère 27 avril 2023 a 08h00 | Par Mélodie Comte

Le SBR, l’allié de la transformation fromagère

Le SBR permet de traiter les eaux peu chargées dites blanches avant de les rejeter dans le milieu naturel évitant ainsi de les stocker dans la fosse à lisier et de les épandre.

Abonnez-vous Reagir Imprimer
Sébastien Dabert (à gauche) a installé un SBR près de sa fromagerie, auquel il a accès par différentes trappes de contrôle.
Sébastien Dabert (à gauche) a installé un SBR près de sa fromagerie, auquel il a accès par différentes trappes de contrôle. - © M Comte

Le SBR (réacteur séquentiel discontinu) offre une réponse simple et peu onéreuse au traitement des eaux peu chargées issues du lavage des quais de traite ou de la fromagerie. Ces eaux dites blanches sont habituellement stockées dans la fosse à lisier avant d’être épandues. En raison de leur quantité importante, elles obligent d’une part à augmenter la capacité de la fosse et d’autre part, diluent les effluents d’élevage, occasionnant à la fois une perte d’éléments fertilisants et une surcharge de travail lors de l’épandage. Au Vernet-Sainte-Marguerite dans le Puy-de-Dôme, le Gaec Arc-en-ciel a été confronté à cette problématique lors de la construction de leur fromagerie et a trouvé dans le SBR « une solution pleine de bon sens ».

Un traitement des eaux blanches 100 % autonome
Au cœur de la zone AOP Saint-nectaire, Sébastien Dabert et ses associés se sont lancés dans la transformation fromagère il y a six ans. Lors de la construction de la fromagerie, la problématique du stockage des eaux blanches s’est rapidement imposée. La fosse à lisier de l’élevage avait été dimensionnée de façon à donner une capacité de stockage de quatre mois. Le rajout des eaux blanches, dont le volume, à raison de deux transformations fromagères quotidiennes, s’élève à plus de 1 200 m³ par an, faisait tomber cette avance à deux mois. « Nous n’avions pas une foule de solutions : soit agrandir la fosse soit installer un SBR » témoigne Sébastien Dabert. Les éleveurs ont décidé d’adopter ce dernier à la fois pour des raisons économiques, « l’investissement était moins élevé que la construction d’une nouvelle fosse », que pour son aspect pratique « le retraitement des eaux blanches diminue le volume d’épandage ».

Réagissez à cet article

Attention, vous devez être connecté en tant que
membre du site pour saisir un commentaire.

Connectez-vous Créez un compte ou

Les opinions emises par les internautes n'engagent que leurs auteurs. Le Réveil Lozère se reserve le droit de suspendre ou d'interrompre la diffusion de tout commentaire dont le contenu serait susceptible de porter atteinte aux tiers ou d'enfreindre les lois et reglements en vigueur, et decline toute responsabilite quant aux opinions emises,

En bref
5 breve(s) � voir toutes
la phrase de la semaine

La proportion de moutons par habitant est tombée à moins de cinq pour un en 2022, pour la première fois depuis 1850, quand les moutons ont été comptés pour la première fois

indique Stats NZ (organisme public néo-zélandais en charge des statistiques) selon des chiffres publiés le 22 mai et cité par l’AFP.