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Le trophée Technilait : les brunes à l’honneur

Le trophée Technilait a de nouveau récompensé les éleveurs laitiers dans les cinq races présentes sur le territoire : Prim’Holstein, Brunes, Montbéliardes, Abondance et Tarentaises, Simmental. Portrait cette semaine des lauréats en brunes.

Le trophée Technilait a de nouveau récompensé les éleveurs laitiers dans les cinq races présentes sur le territoire : Prim’Holstein, Brunes, Montbéliardes, Abondance et Tarentaises, Simmental. Portrait cette semaine des lauréats en brunes.
Le trophée Technilait a de nouveau récompensé les éleveurs laitiers dans les cinq races présentes sur le territoire : Prim’Holstein, Brunes, Montbéliardes, Abondance et Tarentaises, Simmental. Portrait cette semaine des lauréats en brunes.
© Marion Ghibaudo

Trois éleveurs sont dans le classement de tête : Éric Barbut, du Gaec de Chanac, Alain Barbut du Gaec Les Rivières et Sébastien Durand du Gaec des Boulaines.
Pour le Gaec les Rivière, c’est Pierre Barbut, installé en 2019 et donc le plus récemment au sein du Gaec, qui a décidé de répondre aux questions. « Nous étions dans le classement l’an dernier, mais c’est une vraie fierté d’arriver dans le trio de tête », relève ce dernier.
Le Gaec, passé en bio 2016, a « mis du temps à retrouver ses repères par rapport au travail qu’ils effectuaient en conventionnel », a noté l’éleveur, « mais tout est désormais rentré dans l’ordre ».
« Notre première livraison de lait bio a été effectuée en 2018 », détaille fièrement Pierre Barbut. Mais pour retrouver une vraie linéarité dans la production en bio, les associés ont dû adapter leurs méthodes de travail : antibiotiques, nourriture, etc., tout a été repensé. « On ne donnait pas beaucoup d’antibiotiques en conventionnel dans tous les cas, mais il a fallu trouver des alternatives aux traitements (NDLR les associés se sont tournés vers l’homéopathie et les huiles essentielles, notamment) ».
Au niveau production aussi, la différence s’est ressentie : de 9 000 litres de lait par vache, ils sont passés à 7 200 litres. Enfin, ils ont « ressorti les vaches au pâturage ». Des changements que Pierre Barbut et ses associés ne regrettent pas aujourd’hui : « nos vaches sont en meilleure santé, notre production de lait est de bonne qualité, et la rémunération est meilleure. Et puis, en conventionnel, on ne se retrouvait pas dans les façons de faire, alors que le bio nous convient vraiment au niveau méthode ». Parmi les projets du Gaec, se trouvent le travail sur l’autonomie (même s’ils le sont « presque à 100 % », assurent-ils), la diminution des apports de ration venus de filières extérieures, et le travail sur la qualité de leur fourrage. « On va aussi attaquer le séchage en grange en 2021 », indique Pierre Barbut. « Ce n’est pas très commun en Lozère mais il y a plusieurs projets dans la commune sur le sujet, et ce qui nous intéresse, c’est la qualité de l’herbe séchée ainsi ».
Pour Éric Barbut, du Gaec de Chanac, ce qui explique son bon classement tient entre autres « à la régularité de sa production, c’est le plus important ». Passé lui aussi en bio en 2016, et livrant son lait à Biolait depuis 2018, le Gaec de Chanac trouve son compte dans le bio « au niveau du prix du lait, c’est ce qui nous permet de garder notre motivation ». « On est aussi passé d’un système maïs luzerne à un système toute herbe et céréales, méteil, beaucoup plus autonome », décrit l’éleveur.

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