Le Réveil Lozère 01 octobre 2023 a 08h00 | Par Marion Ghibaudo

« Les choix techniques qu'on a faits, c'est pour gagner notre vie et pour la qualité de vie »

Des agriculteurs heureux et qui croient en la filière caprine. Sur leur ferme qu'ils construisent pas à pas, le Gaec des fines herbes, ces deux ingénieurs agronomes de formation passés par Dijon, laissent libre cours à leurs envies. Accompagnés par Françoise Bouillon, conseillère d'entreprise et technicienne en élevage caprin auprès de la chambre d'agriculture de Lozère.

Abonnez-vous Reagir Imprimer
Des agriculteurs heureux et qui croient en la filière caprine. Sur leur ferme qu'ils construisent pas à pas, le Gaec des fines herbes, ces deux ingénieurs agronomes de formation passés par Dijon, laissent libre cours à leurs envies. Accompagnés par Françoise Bouillon, conseillère d'entreprise et technicienne en élevage caprin auprès de la chambre d'agriculture de Lozère.
Des agriculteurs heureux et qui croient en la filière caprine. Sur leur ferme qu'ils construisent pas à pas, le Gaec des fines herbes, ces deux ingénieurs agronomes de formation passés par Dijon, laissent libre cours à leurs envies. Accompagnés par Françoise Bouillon, conseillère d'entreprise et technicienne en élevage caprin auprès de la chambre d'agriculture de Lozère. - © Marion Ghibaudo

Sébastien et Julie Rosset sont installés depuis 2018 au Pompidou avec leurs 180 chèvres de race alpine dont ils livrent le lait à la fromagerie des Cévennes. Pour le couple, cette installation au Pompidou est une deuxième carrière, après s'être occupés d'une ferme-auberge de 2010 à 2017 en Ardèche. « Nous avions 2 000 volailles, une vingtaine de porcs, 40 brebis, et 2 000 repas, 1 000 nuitées grâce à quatre chambres d'hôtes et deux gîtes », énumère Sébastien Rosset. Une expérience enrichissante mais épuisante, et pour retrouver une qualité de vie, ils ont décidé de reprendre une petite ferme en Cévennes. « Julie voulait s'installer en caprin, moi je ne voulais pas faire de fromage et on voulait quelque chose de beaucoup plus simple, avec un seul atelier, et techniquement être plus pointus, parce que ça nous plaît, et récupérer une vraie qualité de vie », explique Sébastien Rosset de ce nouveau pan de leur vie. « Le parcours à l'installation s'est bien passé, ils savaient ce qu'ils voulaient, ils sont arrivés avec leurs chiffres. Ils ont d'abord trouvé la ferme et ensuite ils sont venus me voir », s'amuse Françoise Bouillon. Ferme qui a été trouvée via l'entremise de la fromagerie des Cévennes.

Réagissez à cet article

Attention, vous devez être connecté en tant que
membre du site pour saisir un commentaire.

Connectez-vous Créez un compte ou

Les opinions emises par les internautes n'engagent que leurs auteurs. Le Réveil Lozère se reserve le droit de suspendre ou d'interrompre la diffusion de tout commentaire dont le contenu serait susceptible de porter atteinte aux tiers ou d'enfreindre les lois et reglements en vigueur, et decline toute responsabilite quant aux opinions emises,

En bref
5 breve(s) � voir toutes
la phrase de la semaine

Les box des négociations sont rouverts alors que moi, producteur de lait et président d’OP [organisation de producteurs, ndlr], je n’ai pas négocié mon prix du lait pour l’année 2024

a déclaré le trésorier de la FNPL (FNSEA) et président de l’OP commerciale UPLV (Union des producteurs de lait des Vosges), Yohann Barbe.