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Les experts italiens de l’agritourisme

En Italie, les agriculteurs veulent communiquer et vendre grâce au tourisme, relier leur territoire et leurs produits : « Car les gens ont envie de savoir ce qu’ils mangent ».

Chez Masi, pour expliquer la transformation du raisin en vin, les visiteurs sont immergés par groupes de 16 personnes dans une cuve. En trois minutes, un spectacle son et lumière y résume trois semaines de fermentation. On voit le chapeau se former, remontages et soutirages, on entend les bulles de gaz carbonique. www.masi.it
Chez Masi, pour expliquer la transformation du raisin en vin, les visiteurs sont immergés par groupes de 16 personnes dans une cuve. En trois minutes, un spectacle son et lumière y résume trois semaines de fermentation. On voit le chapeau se former, remontages et soutirages, on entend les bulles de gaz carbonique. www.masi.it
© Bourgault

Le tourisme se développe : en 2017, le nombre de visiteurs a augmenté de 8 % en Europe. Or la nourriture est un langage universel qui passionne ce large public venu du monde entier, en particulier de l’Asie prospère. Comment les agriculteurs italiens sont-ils devenus acteurs du tourisme ? Car ils aiment leur terre natale, car ils ont gardé des exploitations de petite taille et sont fiers du patrimoine archéologique et historique qui les entoure. Venise, Vérone, Florence, Rome sont magnifiques et la foule y afflue. Une idée a germé dans les campagnes italiennes : et si ces visiteurs venaient explorer les territoires, le travail et les produits de l’agriculture ?
Les suggestions sont nombreuses : visites d’élevages de buffles, mini-stages d’une demi-journée pour apprendre à élaborer le fromage, préparer des pâtes au blé dur ou des pizzas dans une cuisine panoramique avec vue, découvrir la torréfaction du café et ses arômes. Selon la saison, récolter du miel, ramasser des fruits, des herbes et les cuisiner, visiter un moulin à huile en activité dans la bonne odeur des olives pressées ; on apprend qu’il existe près de 500 variétés d’oliviers en Italie et que les Romains l’extrayaient déjà. « Il est important que le tourisme ne soit pas limité à Vérone, » martèle Roberto Ferroli, propriétaire du Roxy Plaza Hotel à Soave, qui organise ce « tourisme d’expérience » en minibus de huit personnes avec chauffeur.

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1460, du 17 mai 2018, en page 9.

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