Le Réveil Lozère 05 mai 2021 a 09h00 | Par Marion Ghibaudo

Les prairies naturelles piquent l'intérêt du parc national des Cévennes

Alors que le changement climatique affecte le travail des agriculteurs, le parc national des Cévennes a mis en place un test pour aider les agriculteurs travaillant dans le PNC à mieux considérer les prairies naturelles.

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Alors que le changement climatique affecte le travail des agriculteurs, le parc national des Cévennes a mis en place un test pour aider les agriculteurs travaillant dans le PNC à mieux considérer les prairies naturelles.
Alors que le changement climatique affecte le travail des agriculteurs, le parc national des Cévennes a mis en place un test pour aider les agriculteurs travaillant dans le PNC à mieux considérer les prairies naturelles. - © Marion Ghibaudo

Économes en travail et en intrants, les prairies naturelles possèdent de nombreux atouts que les agriculteurs pourraient potentiellement exploiter. Pour aider les agriculteurs dans cette voie, le PNC a décidé de lancer un programme de récolte et d'implantation de prairies naturelles avec les agriculteurs volontaires, implantations qui colleraient aux objectifs de production des exploitations, au cas par cas.
L'idée du programme ? Les agriculteurs participants choisissent une prairie source, qui va servir de base de travail. Puis, si la parcelle, après un diagnostic floristique, une analyse de la biodiversité, et avec une bonne diversité, est jugée intéressante, des espèces pourront y être récoltées. Les graines serviront ensuite à semer une parcelle receveuse, avec des caractéristiques pédologiques similaires pour y recevoir les semences de la « prairie source ».
Depuis une dizaine d'années, les prairies naturelles ont bénéficié d'un regain d'intérêt, avec des projets qui se développent partout en France pour les multiplier, au vu des avantages qu'elles peuvent apporter aux agriculteurs, sans parler des atouts environnementaux puisque les prairies naturelles sont considérées comme des puits de carbone.
En 2020, un premier test avait été réalisé en partenariat avec un agriculteur du Mont Lozère. En 2021, dix agriculteurs ont décidé de rejoindre l'expérience, se sont réjouis les chargés de mission chapeautant le dossier.

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