Le Réveil Lozère 22 février 2023 a 15h00 | Par Le Réveil Lozère en collaboration avec Agrapresse

Les producteurs alertent sur la « dégradation » de leurs marges

Abonnez-vous Reagir Imprimer

Les marges des producteurs de lait de chèvre connaissent « une dégradation importante » malgré une hausse « significative » du prix du lait en 2022, signale la Fnec (FNSEA) dans un communiqué du 13 février. Le syndicat appelle de ses voeux une nouvelle revalorisation du prix du lait, « de nouveau indispensable pour permettre aux éleveurs en place de se maintenir ». La marge a baissé de 20,3 % au troisième trimestre 2022 par rapport au troisième trimestre 2021, indique le communiqué en s'appuyant sur l'indicateur Milc, publié par l'Institut de l'élevage. Sur cette période, la hausse du prix du lait payé aux producteurs (+11 % par rapport à 2021) n'a pas compensé la flambée des charges (+22 %, indice Ipampa). La marge « se rapproche des niveaux dangereusement bas connus lors de la grave crise qu'a connue la filière caprine entre 2010 et 2013, ce que personne ne souhaite pour la filière », alerte la Fnec. Les producteurs appellent les acteurs de l'aval à la « responsabilité, comme ils l'ont fait jusqu'à présent ». Ils sont principalement affectés par la hausse des prix de l'aliment acheté (+29 % par rapport à 2021) qui représente 60 % des coûts de production pris en compte dans le calcul de l'Ipampa.

Réagissez à cet article

Attention, vous devez être connecté en tant que
membre du site pour saisir un commentaire.

Connectez-vous Créez un compte ou

Les opinions emises par les internautes n'engagent que leurs auteurs. Le Réveil Lozère se reserve le droit de suspendre ou d'interrompre la diffusion de tout commentaire dont le contenu serait susceptible de porter atteinte aux tiers ou d'enfreindre les lois et reglements en vigueur, et decline toute responsabilite quant aux opinions emises,

En bref
5 breve(s) � voir toutes
la phrase de la semaine

Aucune mesure de confinement ne peut être efficace si une conduite irresponsable et un manque de communication empêchent une intervention dans les temps, mettant en danger le secteur porcin régional tout entier

a déclaré le conseiller régional Alessandro Beduschi à Milano Today.