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Les Vingt-sept font un effort sur les éco-régimes pour conclure fin mai

Les ministres de l'Agriculture semblent disposés à porter la part des paiements directs à consacrer aux éco-régimes dans le cadre de la future Pac progressivement à 25 % d'ici 2025, pour répondre aux demandes du Parlement européen et aboutir à un accord sur la réforme d'ici fin mai.

Maria Do Céu Antunes, ministre portugaise de l'agriculture, à la Commission européenne.
Maria Do Céu Antunes, ministre portugaise de l'agriculture, à la Commission européenne.
© EC - Audiovisual Service - Jennifer Jacquemart

Les ministres de l'Agriculture de l'UE, réunis le 26 avril en visioconférence, ont globalement donné leur feu vert à la proposition de la présidence portugaise du Conseil de porter la part des paiements directs à consacrer aux éco-régimes dans le cadre de la future Pac progressivement à 25 % d'ici 2025. Les ministres s'étaient difficilement mis d'accord au mois d'octobre sur un chiffre de 20 % mais le Parlement européen demande, lui, que la part dédiée aux éco-régimes soit fixée à 30 %. La nouvelle approche suggérée se ferait en deux étapes : d'abord 22 % en 2023 et 2024, puis 25 % en 2025 et au-delà. Et durant les deux premières années (2023 et 2024), une période d'apprentissage est prévue au long de laquelle les États membres ne seront pas sanctionnés s'ils s'écartent des objectifs fixés. Cette proposition doit permettre de faire avancer les discussions avec le Parlement européen qui doivent se tenir sur ce dossier le 30 avril. Mais les Vingt-sept insistent sur la nécessité de disposer d'un maximum de flexibilité dans la mise en oeuvre de ces éco-régimes : période « d'apprentissage » de deux ans mais aussi possibilité de réduire le niveau d'ambition si une part plus importante du second pilier est dédiée à des mesures environnementales. Le texte préparé par la présidence portugaise offre la possibilité aux administrations nationales d'ajuster l'allocation financière indicative pour les éco-régimes, dans les cas où les allocations du second pilier dépassent le seuil de 30 % à consacrer à des objectifs environnementaux et climatiques.

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