Vous êtes le nouveau président d'Interbev Auvergne-Rhône-Alpes (Aura). Comment envisagez-vous les trois ans à venir ?
Nous allons nous inscrire dans la continuité des mandats précédents. L'interprofession est une grande famille et nous devons avancer ensemble. Notre objectif commun est que les Français consomment de la viande française de qualité. Nous avons à coeur de mettre en avant les différents labels qui existent sur notre territoire. Nous souhaitons également communiquer davantage sur nos produits en étant les plus transparents possible sans raconter d'histoires. Nous avons, en France, l'élevage le plus vertueux au monde, nous devons le faire savoir. Il y a malheureusement beaucoup d'amalgames faits avec les élevages intensifs d'ailleurs.

Comment se porte le marché de la viande ?
Je suis un réaliste optimiste. Lors de notre dernière campagne de communication sur le flexitarisme, nous prônions de manger de la viande en quantité raisonnable, mais de qualité. Nous rappelions également qu'il fallait aussi manger des légumes. Il faut de tout. Aujourd'hui, je le constate chez moi, mais également en échangeant avec mes collègues au sein de la Confédération française de la boucherie, boucherie-charcuterie, traiteurs (CFBT), notre clientèle est fidèle et se rajeunit. Je vois régulièrement des jeunes de 20 à 25 ans, des jeunes couples... pousser la porte pour acheter de la viande de qualité et cuisiner comme le faisait leur grand-mère. C'est réellement encourageant.