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Loup : des éleveurs sont « au bord du bord »

Des responsables de fédérations ovines et FDSEA des départements impactés par le problème du loup se sont réunis le 15 juin à Valence. Le point avec la présidente de la FNO, Michèle Boudoin, qui a animé cette rencontre.

Michèle Boudoin, présidente de la FNO.
Michèle Boudoin, présidente de la FNO.
© D. Hardy - FNO

Que demande la profession pour la période 2017-2018 ?
« Une réunion du comité national loup prévue le 18 mai a été reportée au 23 mai puis au 22 juin. Il y sera fait un point sur le comptage hivernal 2016-2017 des loups par l'ONCFS*. Ce comptage servira de base pour la discussion sur l'arrêté fixant le nombre de loups maximum à prélever sur la période 2017-2018. Dans son rapport, l'office constate une croissance de 22 % de la population de loups, une augmentation des meutes, des départements colonisés, des attaques et des victimes. Donc, nous demandons davantage de régulation pour 2017-2018 ; c'est-à-dire 40 loups (quota finalement obtenu pour 2016-2017) plus un complément de 22 % au bas mot. C'est logique puisqu'il y a plus d'attaques, de colonisation et de viabilité du loup. Une consultation publique sur le plafond de loups à abattre en 2017-2018 est ouverte jusqu'au 3 juillet**. J'invite les professionnels et leur famille à y participer, à se positionner sur le loup. »

Et pour le plan loup 2018-2022, que propose la profession ?
« Nous considérons que le problème du loup ne doit pas être territorialisé. Il doit être traité au plan national équitablement, que l'on soit dans une zone historiquement prédatée ou d'élevage sédentaire. Nous voulons que tous les territoires soient traités de la même façon. Nous nous sommes mis d'accord avec l'APCA***, la FNSEA et JA sur notre vision du futur plan loup. Certaines de nos propositions sont déjà connues. D'autres seront communiquées à la réunion du 22 juin. Je ne peux en dire plus pour le moment. L'objectif de ce plan, c'est la viabilité du loup et la cohabitation avec l'élevage. Mais nous savons que les deux sont un peu antinomiques. »

 

 

Suite de l'interview à lire dans le Réveil Lozère n°1415, du 22 juin 2017, en page 8.

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