Le Réveil Lozère 04 août 2023 a 12h00 | Par GS

Loup, ours : une nouvelle brigade spécialisée pour le Massif central et les Pyrénées

Basée à Rodez, cette deuxième brigade comptant dix agents de l'Office français de la biodiversité viendra compléter la brigade « grands prédateurs terrestres » existante à Gap, et couvrira les territoires à l'ouest du Rhône jusqu'à l'Atlantique.

Abonnez-vous Reagir Imprimer
Basée à Rodez, cette deuxième brigade comptant dix agents de l'Office français de la biodiversité viendra compléter la brigade « grands prédateurs terrestres » existante à Gap, et couvrira les territoires à l'ouest du Rhône jusqu'à l'Atlantique.
Basée à Rodez, cette deuxième brigade comptant dix agents de l'Office français de la biodiversité viendra compléter la brigade « grands prédateurs terrestres » existante à Gap, et couvrira les territoires à l'ouest du Rhône jusqu'à l'Atlantique. - © GS

« Une progression géographique et démographique » du loup, de l'ours et du lynx. C'est le constat dressé par Loïc Obled, directeur général délégué de l'Office français de la biodiversité (OFB). Ce 25 juillet, il était présent à Rodez, en Aveyron, pour inaugurer la nouvelle brigade grands prédateurs terrestres. Créée en 2015 par Ségolène Royal, alors ministre de l'écologie, cette brigade était un vrai pari. « Personne n'y croyait vraiment au départ » raconte Nicolas Jean, directeur adjoint de la direction nationale des grands prédateurs terrestres (DNGPT), basée à Gap, dans les Hautes-Alpes. Mais en quelques années, le travail de ces « sentinelles de la nuit » devenues expertes de leur domaine « porte ses fruits ». La brigade assure ainsi une mission de comptage et de suivi des populations : sont recensés 80 ours (dans les Pyrénées) et 906 loups dans l'ensemble du pays, jusque dans le Finistère. « Bien conscient » des critiques sur ce chiffrage de la part notamment des organisations agricoles majoritaires, Loïc Obled, directeur adjoint de l'OFB certifie suivre « une méthode cohérente et éprouvée scientifiquement dans le temps » qui a notamment permis au protocole « de passer les contentieux en justice » face aux actions des associations animalistes.
La brigade « grands prédateurs terrestres » réalise également un travail de formation auprès des lieutenants de louveterie, des chasseurs et doit accompagner les éleveurs avec des solutions de protection adaptées.

Réagissez à cet article

Attention, vous devez être connecté en tant que
membre du site pour saisir un commentaire.

Connectez-vous Créez un compte ou

Les opinions emises par les internautes n'engagent que leurs auteurs. Le Réveil Lozère se reserve le droit de suspendre ou d'interrompre la diffusion de tout commentaire dont le contenu serait susceptible de porter atteinte aux tiers ou d'enfreindre les lois et reglements en vigueur, et decline toute responsabilite quant aux opinions emises,

En bref
5 breve(s) � voir toutes
la phrase de la semaine

L’Inao hésite à communiquer sur les Siqo, notamment par peur d’être pris en défaut et sans doute aussi à cause de la difficulté à rendre les fondamentaux lisibles pour le consommateur

souligne le rapport rendu public le 25 septembre par le CGAAER (ministère de l’Agriculture), qui plaide pour « la formalisation et la mise en œuvre d’un plan d’action pour l’adaptation (…) au changement climatique &ra