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« Nous racontons l’histoire d’un territoire qui est sur le point d’exploser »

Le 1er août, la Nuit des camisards sera présentée sur le site du musée du Désert à Mialet dans le Gard. Ce sera sa centième représentation et la première d’une série de onze qui conduire le spectacle au cœur des Cévennes gardoises et lozériennes

La pièce ne raconte pas la guerre des Camisards, mais les 48 heures qui l’ont précédée.
La pièce ne raconte pas la guerre des Camisards, mais les 48 heures qui l’ont précédée.
© Le Zinc Théâtre

La Nuit des camisards, jouée par la compagnie du Zinc théâtre, a été écrite par Lionel Astier. Gilbert Rouvière en assure la mise en scène. Le spectacle tourne depuis 2008. À Génolhac, Meyrueis, Florac, etc., onze représentations vont avoir lieu cet été. « La guerre des Camisards fait partie de l’histoire et de la mythologie des Cévennes, raconte le metteur en scène. C’est un acte fondateur. » En cheminant vers le lieu de la représentation à ciel ouvert, « les spectateurs se demandent que vais-je voir ? L’idée est d’amener les gens hors des sentiers battus. » La pièce ne raconte pas la guerre des Camisards, mais les 48 heures qui l’ont précédée. Au début des années 1700, les Cévennes font fi de l’édit de Fontainebleau révoquant le protestantisme en France, les huguenots continuent de pratiquer leur religion, mais ils sont forcés de se cacher. Au nom de la liberté de pensée, de parole, les assemblées secrètes appelant à la révolte armée se multiplient. Les camisards, qui n’en sont pas encore pour l’histoire, se forment dans la violence. Violence aussi du côté des catholiques avec l’abbé du Chayla, tout aussi exalté que les camisards, selon Gilbert Rouvière : « C’était le maître des chemins, il se servait plus de son épée que de sa croix et pratiquait la torture sans aucun problème. Pour les protestants, c’était le premier oppresseur, il est assassiné le 24 juillet 1702, c’est une date qui a mis le feu aux Cévennes. »

La suite dans le Réveil Lozère, page 6, édition du 21 juillet 2016, numéro 1369.

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