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« Nous voulons que chaque loup qui s'attaque à un troupeau soit prélevé »

Audits auprès des élevages fortement prédatés, recommandation du préfet coordonnateur qui restreint les prélèvements de loups et chiens de protection : la profession reste vigilante alors que la pression de prédation ne faiblit pas.

Audits auprès des élevages fortement prédatés, recommandation du préfet coordonnateur qui restreint les prélèvements de loups et chiens de protection : la profession reste vigilante alors que la pression de prédation ne faiblit pas.
Audits auprès des élevages fortement prédatés, recommandation du préfet coordonnateur qui restreint les prélèvements de loups et chiens de protection : la profession reste vigilante alors que la pression de prédation ne faiblit pas.
© Dominique Hommel - Parlement Européen

Depuis le début de l'année, treize loups ont été prélevés en France*. L'an dernier, 98 individus avaient été détruits, atteignant pratiquement le plafond qui avait été fixé à cent loups pour 2019. Sur le terrain, « la pression de prédation est toujours aussi insupportable pour les éleveurs et aussi forte dans les élevages », notamment dans les Alpes-Maritimes, en Isère et en Savoie, indique Claude Font, secrétaire général adjoint de la fédération nationale ovine (FNO), en charge du dossier loup.
Des audits sont actuellement menés par les services** du préfet coordonnateur sur le loup et les activités d'élevage, auprès des cinquante éleveurs qui correspondent à 30 % de la prédation. Mais ces audits posent problème, indique Claude Font. « Nous étions plutôt d'accord » avec le principe d'analyser la situation d'éleveurs qui concentrent la grande majorité de la prédation, confie-t-il, même si la profession est opposée à une « gestion différenciée » et demande « que la prédation soit traitée de la même manière, quels que soient le territoire ou les élevages ». Mais dans les faits, les éleveurs ressentent plutôt une remise en cause de « l'intervention » pour la défense de leurs troupeaux, rapporte le professionnel.
Une situation dénoncée lors du dernier Caf Loup (qui regroupe le syndicalisme agricole majoritaire et les chambres d'agriculture), qui s'est réuni le 28 mai. « Lors du groupe national Loup qui se tiendra le 8 juin à Lyon, nous allons demander une remise à plat de l'objectif de ces audits. Car s'il s'agit d'une remise en cause du travail de l'éleveur, on arrête tout de suite », prévient Claude Font, qui en attend plutôt « des procédures d'intervention plus efficaces pour se défendre du loup ». Attention aussi à ne pas oublier ce qui se passe dans les autres territoires, alerte-t-il.

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