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Organiser un chantier collectif de récolte : un travail d’équilibriste

Organiser un chantier collectif de récolte de fourrage s’apparente souvent à un travail d’équilibriste : dans un délai restreint, il faut faire coïncider les souhaits des agriculteurs, la disponibilité des machines et de leur chauffeur et prévoir l’imprévisible, la météo.

Alexis Perraud directeur de la Cuma de l’Abergement dans l’Ain (en bas à droite) : « La difficulté, c’est de satisfaire la demande des adhérents qui ont tous besoin des mêmes machines aux mêmes moments ».
Alexis Perraud directeur de la Cuma de l’Abergement dans l’Ain (en bas à droite) : « La difficulté, c’est de satisfaire la demande des adhérents qui ont tous besoin des mêmes machines aux mêmes moments ».
© Magdeleine Barralon

« Je gère le planning de façon artisanale, confie Alexis Perraud, directeur de la Cuma de l’Abergement Clémencia (Ain). Les adhérents peuvent réserver le matériel sur Internet tout au long de l’année. Mais lorsqu’il s’agit d’organiser les chantiers d’ensilage, et de fauche en particulier, les plus délicats à gérer, je continue d’utiliser mes grands tableaux pour organiser la location du matériel d’une part et le planning des salariés chauffeurs d’autre part. Il existe bien un logiciel, mais je ne le trouve pas très visuel. »
À la tête de la Cuma de Biziat, Pierre-Louis Dubost consigne dans différents agendas les demandes des adhérents. La gestion informatique envisagée n’est pas encore en fonctionnement. « Pour la fauche et l’ensilage, nous fonctionnons en prestation de service complète, matériel et chauffeur, précise-t-il. Les adhérents doivent procéder à une pré-inscription au moins une semaine à l’avance. Puis dans les 48 heures précédant le chantier, on affine le rendez-vous. Ceci me permet d’avoir une vision globale de toutes les demandes pour organiser et rationaliser les déplacements. Le but est de limiter les coûts, car ceux-ci sont compris dans la location (250 € de l’heure), quelle que soit la distance. C’est un des avantages de la Cuma, les adhérents les plus éloignés ne sont pas défavorisés ».

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1458, du 3 mai 2018, en page 11.

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