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Pour limiter le stress, intervenir tôt et avec méthode

Pour des raisons réglementaires ou de gestion du troupeau, l’écornage des veaux se développe. Il bénéficie d’améliorations permettant une pratique facile et fiable à condition d’intervenir précocement et avec méthode.

© François d'Alteroche

Les méthodes actuelles d’élevage liées à l’utilisation de cornadis, de stabulations libres, de râteliers en plein air… conduisent à intégrer la pratique de l’écornage systématique dans la plupart des troupeaux. Le bien-être des animaux et une efficacité de l’écornage demandent une connaissance des bases physiologiques et de la méthodologie.
Avant l’âge de quatre semaines
L’écornage doit être réalisé avant que le cornillon ne soit sorti et avant quatre semaines pour des raisons réglementaires. Deux motifs essentiels sont à prendre en considération. D’une part, plus on attend, plus les cornes poussent et plus le veau devient difficile à contenir, le travail contraignant à effectuer. D’autre part, le stress est très limité avant l’âge d’un mois avec tous les impacts positifs que cela peut avoir en matière de bien-être de l’animal et, par conséquent, en matière de croissance. L’écornage peut intervenir dans les premiers jours de vie sans problème particulier s’il est effectué avec méthode. L’écornage des veaux se réalise par voie chimique ou thermique. Il nécessite une bonne contention (cage de contention veau avec système anti-recul et anneau pour tenue de la tête) et une tonte de la zone. Certaines pratiques issues du passé, comme l’énucléation du cornillon, sont à proscrire.
Privilégier  l’écornage thermique
La pâte à écorner, à base de soude, s’applique en fine couche à l’aide du doigtier fourni, sur une surface d’environ trois centimètres autour de l’emplacement des cornes, zone où les poils auront été préalablement coupés. Il se forme une pellicule très adhérente. L’escarre sèche qui fait suite tombe en 15 à 20 jours. L’écornage thermique moins douloureux que l’écornage chimique et plus facile à réaliser, permet grâce à un embout spécial dont le diamètre varie avec la taille du cornillon (15, 20 ou 25 mm) l’inactivation de la matrice périphérique du bourgeon par un sillon autour du cornillon. Plus vite cette opération sera réalisée et moins l’animal sera stressé. Lorsqu’on tond le crâne du veau, on découvre un « bourgeon » à l’emplacement des cornes, il suffit de couper la peau et les artérioles situées juste au-dessous pour que les cornes ne poussent plus.

La suite dans le Réveil Lozère, page 10, édition du 17 mars 2016, numéro 1351

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