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« Rien n’est jamais acquis en matière sanitaire »

La France compte 87 groupements de défense sanitaire. La fédération nationale des GDS tiendra son congrès annuel, jeudi 12 et vendredi 13 avril, à Vichy.

À la création des groupements de défense sanitaire dans les années 50, l’autosuffisance alimentaire de la France était encore un objectif, les exploitations étaient beaucoup plus nombreuses avec des cheptels nettement plus limités. Le taux d’infection de tuberculose bovine était supérieur à 10 % et celui de bruccellose dépassait les 50 %.

Des maladies qui n’existaient pas il y a 15 ans
Depuis, ces maladies ont nettement reculé, cependant « on ne peut jamais parler de victoire en matière sanitaire, prévient Olivier Paillon, directeur de GDS France. Nous avons ainsi assisté depuis quelques années à une résurgence de la tuberculose que l’on croyait pratiquement éradiquée et, dans le même temps, nous devons lutter contre des maladies émergentes comme la FCO ou la besnoitiose que nous ne connaissions pas il y a 10 ou 15 ans ». Un constat partagé par Michel Combes, président de GDS France : « Le réchauffement climatique nous amène de nouvelles maladies que nous ne connaissions pas hier. Nous devons être extrêmement vigilants sur les zones frontalières ».
Éleveur de Prim’Holstein dans la Cantal, Michel Combes a l’habitude d’entendre de la bouche des éleveurs « qu’à force de chercher, on finit par trouver ». À cela, sa réponse est bien huilée : « Nous faisons de plus en plus de surveillance, alors oui forcement on cherche. Mais la question est plutôt de savoir ce qui se serait passé si nous n’avions pas cherché, laissant une situation sanitaire s’installer jusqu’à exploser. C’est ce qui s’est passé récemment pour la FCO. Un cas a été détecté en montagne bourbonnaise, dans l’Allier, et en une semaine, nous avons été capables de tracer tous les déplacements de l’animal. Si nous ne l’avions pas fait ? Que se serait-il passé ? Les marchés à l’export auraient certainement été bloqués durant des mois, comme cela a pu être le cas auparavant. Moi, je dis qu’il vaut mieux bloquer les échanges durant quelques jours que durant plusieurs mois. Alors oui, quand on cherche on trouve. Mais la vigilance et la surveillance sont une de nos missions principales ».

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1454, du 5 avril 2018, en page 7.

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