Le Réveil Lozère 07 juillet 2021 a 15h00 | Par Marion Ghibaudo

Trophée Technilait : les Abondances et Tarentaises récompensées

Le trophée Technilait a de nouveau récompensé les éleveurs laitiers dans les cinq races présentes sur le territoire : Prim'Holstein, Brunes, Montbéliardes, Abondance et Tarentaises, et Simmental. Portrait cette semaine des Abondances et Tarentaises.

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Le trophée Technilait a de nouveau récompensé les éleveurs laitiers dans les cinq races présentes sur le territoire : Prim'Holstein, Brunes, Montbéliardes, Abondance et Tarentaises, et Simmental. Portrait cette semaine des Abondances et Tarentaises.
Le trophée Technilait a de nouveau récompensé les éleveurs laitiers dans les cinq races présentes sur le territoire : Prim'Holstein, Brunes, Montbéliardes, Abondance et Tarentaises, et Simmental. Portrait cette semaine des Abondances et Tarentaises. - © Eddie Capelle/Illustration

Deux Gaec et un éleveur seul sont dans le trio de tête des Abondances et tarentaises : le Gaec du vieux chêne, représenté par Anne et Théo Alibert élevant des abondances, le Gaec du Soul, représenté par Marie-Christine Laporte et Daniel Turlan élevant aussi des Abondance, et Éric Chabalier, seul éleveur de Tarentaises en Lozère.
Marie-Christine Laporte et Daniel Turlan sont des habitués du podium pour le trophée Technilait. Ils sont à la tête d'une exploitation de 70 hectares, tout en herbe, et d'une quarantaine de vaches laitières dont ils livrent le lait au groupe Sodiaal. Ils produisent environ « 200 000 litres de lait ». Et le tout malgré un morcellement important : « Les vaches qui sortent d'avril à novembre, doivent marcher une demi-heure ou plus pour rejoindre les pâtures », explique Daniel Turlan. Le Gaec mise sur la race Abondance, rustique et adaptée à ces contraintes même si la production de lait, 5 000 à 5 200 litres par an et par vache en moyenne, n'est pas très élevée. « Malgré un parcellaire très morcelé, ce qui complique les déplacements du troupeau à l'herbe, Daniel et Marie-Christine Laporte sont très attachés à la qualité du lait », pointe Franck Villevielle, le technicien de la chambre d'agriculture qui les suit depuis près de 20 ans. « Pour gagner en autonomie fourragère, ils ont décidé de pratiquer des vêlages précoces, ce qui permet aussi de jouer sur le potentiel génétique du troupeau ».
Une régularité qui se remarque aussi chez Éric Chabalier, éleveur de Tarentaises, par ailleurs régulièrement récompensé lors de concours nationaux. « C'est un élevage assez traditionnel », détaille Laurent Bonnefoy, le technicien chambre qui suit cet éleveur, « Éric Chabalier est très rigoureux sur son élevage et ses bêtes ». L'un des points forts d'Éric Chabalier, selon son technicien chambre, est « l'autonomie fourragère. Il achète peu, un peu de tourteau parfois ». Sur sa production de lait, si la Tarentaise est « un peu moins productive naturellement, Éric Chabalier a de très bons taux et une qualité de lait reconnue. Il a d'ailleurs fait 100 % de lait en A cette année », note fièrement Laurent Bonnefoy.

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