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Trophée Technilait : les montbéliardes sur le devant de la scène

Le trophée Technilait a de nouveau récompensé les éleveurs laitiers dans les cinq races présentes sur le territoire : Prim’Holstein, Brunes, Montbéliardes, Abondance et Tarentaises, et Simmental. Portrait cette semaine des Montbéliardes.

Le trophée Technilait a de nouveau récompensé les éleveurs laitiers dans les cinq races présentes sur le territoire : Prim’Holstein, Brunes, Montbéliardes, Abondance et Tarentaises, et Simmental. Portrait cette semaine des Montbéliardes.
Le trophée Technilait a de nouveau récompensé les éleveurs laitiers dans les cinq races présentes sur le territoire : Prim’Holstein, Brunes, Montbéliardes, Abondance et Tarentaises, et Simmental. Portrait cette semaine des Montbéliardes.
© Nancy Sagnet/Illustration

Trois éleveurs sont dans le classement de tête : Nicolas Mallet, Valentin Roland du Gaec Avenir et Raymond Brun.
Raymond Brun, dont l’exploitation est située à Barjac, est suivi par le technicien de la chambre d’agriculture Florian Moulin depuis 2015. Une collaboration qui satisfait les deux parties et qui a aidé l’éleveur à se classer régulièrement dans le trophée Technilait. « C’est un éleveur qui a de bons résultats de production et un coût alimentaire maîtrisé », a relevé Florian Moulin, et « il valorise bien ses fourrages, grâce notamment à son ensilage maïs ».
Installé depuis 1985, Raymond Brun est un passionné de montbéliardes qui exploite un troupeau de 34 têtes, pour une SAU d’une soixantaine d’hectares. « C’est une race rustique, qui se défend bien dans le massif Central, et est adaptée au climat », pointe l’éleveur. Et s’il reconnaît qu’il travaille sur une « petite exploitation », Raymond Brun a su valoriser au mieux ses parcelles pour atteindre régulièrement l’autonomie fourragère, « même si ces dernières années, avec les aléas climatiques, c’est plus compliqué ».
L’un des objectifs que Raymond Brun essaye de toujours garder en tête année après année, est de trouver l’équilibre : autant au niveau économique qu’au niveau de l’alimentation de ses bêtes.
«Nous travaillons sur l’optimisation des stocks fourragers afin de pouvoir couper l’ensilage de maïs sur les fins de lactation, pour en garder de côté lors des premiers vêlages qui arrivent fin juillet », a détaillé Florian Moulin. Dans les autres pistes de travail évoquées pour améliorer encore son exploitation, « avancer l’âge au vêlage des génisses (NDLR qui est actuellement à 30 mois), pour diminuer un lot l’été et gagner des parcelles, réfléchit Raymond Brun, semble intéressant mais c’est à voir ».
Pour Valentin Roland, du Gaec Avenir, suivi par Franck Villevieille, technicien à la chambre d’agriculture, les points forts du Gaec sont « un élevage axé sur l’optimisation du troupeau et du parcellaire ». « Cela fait près de 30 ans que Franck Villevieille suit le Gaec », a souligné Valentin Roland. Travaillant avec un système toute herbe, « c’est le premier élevage de Lozère à avoir eu une vache à plus de 100 000 kg de lait ; ils sont passionnés de race et de génétique », a relevé le technicien.
Installé en 2005, Valentin Roland s’est associé avec ses parents et à partir de septembre 2021, sa femme rejoindra le Gaec.
Le Gaec Avenir possède à la fois un troupeau de 56 montbéliardes et un de brebis blanches du massif Central. Travaillant sur les rations, les associés ont changé les compléments lors de la mise à l’herbe du troupeau. « Nous avons arrêté le soja, et sommes passés à 100 % colza », explique l’éleveur qui explique ce choix pour des questions d’économie, notamment.

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