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Un nouveau chapitre pour le PAT du département

Jeudi 23 mars, Robert Aigoin, vice-président du Conseil départemental de la Lozère, président de la commission économie circulaire, agriculture et accompagnement des filières, et vice-président de l'association Agrilocal, a présenté un point d'étape du projet alimentaire de territoire dirigé par le département, en conférence de presse.

Jeudi 23 mars, Robert Aigoin, vice-président du Conseil départemental de la Lozère, président de la commission économie circulaire, agriculture et accompagnement des filières, et vice-président de l'association Agrilocal, a présenté un point d'étape du projet alimentaire de territoire dirigé par le département, en conférence de presse.
Jeudi 23 mars, Robert Aigoin, vice-président du Conseil départemental de la Lozère, président de la commission économie circulaire, agriculture et accompagnement des filières, et vice-président de l'association Agrilocal, a présenté un point d'étape du projet alimentaire de territoire dirigé par le département, en conférence de presse.
© CDA48

Lancé en 2021, le projet alimentaire de territoire mené par le département a bénéficié, pour ses premiers pas, de subventions de l'État et de la Région, en répondant à des appels à projets spécifiques. Financements qui lui ont permis, entre autres, de lancer une grande consultation auprès de la population locale à partir de l'été 2022, pour comprendre ce que veut dire « bien manger » pour les Lozériens. Le questionnaire a permis de recueillir près de 800 réponses, « avec un fort consensus se dégageant autour de la consommation de productions locales, et du fait que l'agriculture lozérienne bénéficie d'une bonne image auprès des consommateurs », a expliqué Aude Charmasson, la chargée de mission dédiée à ce projet. L'accessibilité physique des produits locaux et leur présence physique dans les commerces sont aussi particulièrement ressorties des questionnaires. Autre point souligné, 25 % des répondants ont évoqué « le besoin de développement d'une production locale plus variée, notamment au niveau maraîcher ». « Peut-être faudrait-il tenter de flécher les futurs porteurs de projet agricole vers les productions qui manquent ? » s'interroge Robert Aigoin, qui pointe aussi la question de l'installation en hors-cadre familial et des difficultés plus grandes à les accompagner. Enfin, la question de la logistique, pour apporter les produits jusqu'aux consommateurs tout en restant rentables pour les producteurs reste l'un des noeuds problématiques pour mieux assurer le développement des productions locales dans le département, et « un sujet qui n'est pas assez pris en compte », pour le moment. « Le PETR Sud-Lozère a beaucoup travaillé sur cette question, notamment avec les agriculteurs », a décrit Aude Charmasson. Mais les solutions manquent toujours à l'appel pour rendre ce transport plus facile.
Par ailleurs, Robert Aigoin rappelle que producteurs et consommateurs jouent tous un rôle : « il faut aussi sensibiliser les consommateurs, et rappeler que la demande a un impact sur l'offre ».

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