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Un tour de burons

L’édition 2018 de la fête de la Vache Aubrac en transhumance entrera sûrement dans l’histoire en étant celle qui verra aboutir le parc naturel régional de l’Aubrac.

Les organisateurs de la première Nuit des burons, lors de la présentation, lundi 14 mai, à la Maison de l’Aubrac.
Les organisateurs de la première Nuit des burons, lors de la présentation, lundi 14 mai, à la Maison de l’Aubrac.
© Eva DZ

Le parc naturel régional de l’Aubrac a choisi les burons, témoins des activités agro-pastorales, marqueurs forts de l’identité culturelle et paysagère de l’Aubrac, pour fêter son classement, en amont des fêtes de la Transhumance sur l’Aubrac. Vendredi 25 mai, il donne rendez-vous dans cinq burons disséminés sur le périmètre du parc, ouverts pour l’occasion gratuitement au public (uniquement sur inscriptions).
Musique traditionnelle et contemporaine, spectacles équestres, contes et légendes d’Aubrac, lectures de paysage, escape game… mettront en lumière ces « fromageries d’estives », patrimoine emblématique de l’Aubrac. « Ils sont le symbole de la première mutation énergétique de notre territoire », témoigne André Valadier. « Ils ont été un moyen pour les Hommes et pour le territoire de survivre à travers le troupeau en apportant un complément de revenu via le fromage. Grâce à eux, l’homme pouvait conserver le lait sur la montagne pendant l’été et déclinait son savoir-faire en fabriquant des fromages ». l’Aubrac a ainsi compté jusqu’à 300 burons.
André Valadier associe également les burons au concept du parc : « le périmètre du parc est comme le parc de traite : c’est là où tout s’organise, l’activité, le travail, l’avenir. C’est aussi le lieu de la récolte, de la sélection génétique, de la fertilisation naturelle ! Et ce capital qui s’est exprimé sur nos montagnes a été sauvegardé comme en témoignent nombre de botanistes, c’est l’empreinte de la mise en valeur et de la vitalité du parc ».

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1461, du 24 mai 2018, en page 16.

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