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Une Cuma pour investir ensemble dans un atelier de découpe de viande

C’est une première en Bretagne : lancée il y a quelques mois, la Cuma Kig bro Leon a permis à trois éleveurs finistériens d’investir ensemble dans un atelier de découpe de leurs viandes de bœuf, porc et ovins.

L’atelier de découpe de la Cuma Kig bro Leon est en activité depuis quelques mois. Ici Majan Laot, un des trois éleveurs à l’origine de l’initiative.
L’atelier de découpe de la Cuma Kig bro Leon est en activité depuis quelques mois. Ici Majan Laot, un des trois éleveurs à l’origine de l’initiative.
© Chantal Pape

Ils sont trois éleveurs, Élodie Joubert en brebis laitières à Plouvien, Majan Laot en vaches laitières à Lannilis, Bruno Bergot en porc à Bourg Blanc. Situés à seulement quelques kilomètres les uns des autres, ils commercialisent déjà de la viande en circuit court mais veulent aller plus loin. Et c’est ainsi que naît l’idée d’une Cuma pour la construction d’un atelier de découpe. « Nous voulions professionnaliser notre démarche. Et acquérir plus d’autonomie. »

Un outil polyvalent
Le local trouvé, une ancienne porcherie, reste à dresser les plans et à se retrousser les manches. « Nous avons assuré une bonne partie des travaux nous-mêmes, ce qui a allégé la note », indique Majan Laot. Après un an et demi de réflexion puis de construction, l’activité a démarré en octobre dernier. Si Majan vend directement de la ferme, Bruno, lui, écoule une bonne partie de sa production au magasin Ty local, à Plouvien, Élodie sur les marchés, en même temps que ses fromages. « Nous avons voulu un outil polyvalent, qui permet de proposer des colis déjà surgelés, du piécé sous vide… ». Après abattage à Lesneven ou au Faou, les carcasses sont travaillées à la Cuma. « Pour le moment, nous n’avons pas le volume nécessaire pour embaucher un boucher à plein temps », indique le président de la Cuma. Chaque éleveur fait donc appel à des prestataires de service, « qu’on n’a pour le moment aucun mal à trouver ».

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1509, du 9 mai 2019, en page 8.

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