Aller au contenu principal

Une nouvelle diversification maraîchère en Margeride

Huit producteurs de Margeride se sont réunis dans une association pour proposer aux consommateurs locaux un panier maraîcher composé de pommes de terre, carottes, oignons et raves.

Huit producteurs de Margeride se sont réunis dans une association pour proposer aux consommateurs locaux un panier maraîcher composé de pommes de terre, carottes, oignons et raves.
Huit producteurs de Margeride se sont réunis dans une association pour proposer aux consommateurs locaux un panier maraîcher composé de pommes de terre, carottes, oignons et raves.
© Marion Ghibaudo

Tout commence à l'hiver 2020, lorsque les huit agriculteurs créent l'association Méli'bio de Margeride, emmenés par le président, Gilles Estevenon. « On s'est réuni cinq ou six fois pendant l'hiver pour parler de ce que l'on pouvait faire », expliquent les producteurs. Au début, les agriculteurs penchent pour une culture de la pomme de terre, parce que le vice-président, Florent Tufféry, en avait entendu parler grâce à l'un de ses stagiaires, dont l'exploitation familiale en fait une culture industrielle.
Emballé par l'idée, il embarque les producteurs de l'association pour une visite en Haute-Loire, dans l'exploitation du stagiaire, pour comprendre ce que veut dire cultiver des pommes de terre, les avantages, les inconvénients, le temps de travail impliqué, les coûts, etc. « Dans l'exploitation familiale du stagiaire, ils le font à une autre échelle que ce que nous avions imaginé et tout est mécanisé », expliquent les producteurs, qui loin d'être effrayés par les contraintes, se lancent alors concrètement, mais à leur échelle.
Au final, ils auront semé quatre variétés de pommes de terre, des oignons rouges et des carottes. « Pour les carottes, rigolent les producteurs, on en a discuté pendant deux heures pendant une réunion, sans réussir à se décider vraiment. Le lendemain, Gilles Estevenon a annoncé qu'il plantait un champ pour voir, et on a tous embarqué dans la foulée ».
Et pour corser un peu l'affaire, les agriculteurs ont décidé de ne pas mécaniser et de cultiver en bio : « nous avons décidé de n'utiliser que les effluents de nos élevages, et de cultiver sans engrais bio ni traitements chimiques ». Les producteurs sont aussi allés chercher des semences bio pour planter leurs champs. En 2022, l'association, qui a déjà entamé les démarches, espère être certifiée en bio.

En pratique

Pour contacter l'association, rendez-vous sur leur page Facebook : Méli'bio de Margeride.

Les plus lus

Antoine Cayrol : chevalier... de l'extrême

Il est l'un des neuf seuls alpinistes au monde à avoir atteint les trois pôles : nord, sur, Everest. Un parcours vertigineux…

Julie Rigal, présidente de Bienvenue à la ferme Cantal, devant le point de vente de la Ferme des fourches, installé dans un ancien sécadou
Qui est la nouvelle présidente de Bienvenue à la Ferme du Cantal ?

Une jeune productrice de viande d’aubrac transformée à Junhac, a pris les rênes de l’association départementale de producteurs…

Un taureau salers défile sur le ring des enchères.
Pourquoi les enchères n'ont pas flambé pour la salers ?

Trente-sept jeunes reproducteurs salers, dont trois du rameau laitier, étaient à vendre mercredi à la station d’évaluation du…

Les quatre Ifas cantaliens unis pour attirer les candidats

La formation d’aide-soignant recrute ses futurs étudiants. Deux réunions d’informations en visio sont proposées.
 

Eleveur au milieu de son troupeau de vacjes.
Ils ont osé la monotraite !

C’est une nouvelle vie professionnelle et familiale qui s’est ouverte pour Rémi Andrieu depuis le 1er janvier 2013 et le…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière