Le Réveil Lozère 12 juillet 2023 a 11h00 | Par Marion Ghibaudo

Une nouvelle plateforme pour la pisciculture du mont Lozère

Vendredi 7 juillet a été inaugurée la nouvelle plateforme de la pisciculture du mont Lozère, qui devrait pérenniser l’activité pour les trente années à venir. Une plateforme fabriquée en plastique recyclé pour remplacer celle en acier galvanisé devenue obsolète.

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Vendredi 7 juillet a été inaugurée la nouvelle plateforme de la pisciculture du mont Lozère, qui devrait pérenniser l’activité pour les trente années à venir. Une plateforme fabriquée en plastique recyclé pour remplacer celle en acier galvanisé devenue obsolète.
Vendredi 7 juillet a été inaugurée la nouvelle plateforme de la pisciculture du mont Lozère, qui devrait pérenniser l’activité pour les trente années à venir. Une plateforme fabriquée en plastique recyclé pour remplacer celle en acier galvanisé devenue obsolète. - © Marion Ghibaudo

En présence de la présidente du département, Sophie Pantel, du préfet de Lozère Philippe Castanet et des élus Pierre Morel-à-l’Huissier ainsi que Guylène Pantel, a été inaugurée la nouvelle plateforme du Gaec de la Truite du mont Lozère.
Construite et mise à l’eau en 1995, la première plateforme accueillant la pisciculture avait été fabriquée en acier galvanisé et amarrée au fond du lac de Villefort. En 2020, « plusieurs alertes » remontent auprès de l’exploitant, Régis Fabre (Gaec de la Truite du mont Lozère) et de la communauté de communes Mont-Lozère : d’une part, avec un contrôle par un inspecteur de la sécurité fluviale de la DDT de la Haute-Garonne. D’autre part, les exigences de la Dreal vis-à-vis de la sécurité du barrage EDF se sont amplifiées. Il fallait donc rapidement trouver une solution technique pour compenser ces handicaps, faute de quoi cela aurait pu signifier la fin des truites du mont Lozère. Les coûts pour une nouvelle structure étaient trop importants pour que Régis Fabre puisse les engager seul, surtout qu’il est « à huit ans de la retraite ».
La communauté de communes Mont-Lozère a donc opté pour le remplacement de la totalité de la structure, avec la pose de nouvelles ancres au fond du lac pour l’amarrage, pour un coût total d’opération s’élevant à 400 000 euros.
Cette nouvelle plateforme de 3 000 mètres carrés, fabriquée en polyéthylène haute densité, est composée de cubes de plastique recyclé capables de résister aux chocs et variations intenses de températures. Enfin, ces matériaux ne rejettent pas de déchets dans l’eau, répondant ainsi au critère environnemental fort attaché à ce projet depuis sa conception il y a trente ans.

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