Cette implantation lozérienne, qui a lieu tous les cinq ans (ndlr parce que l'association tourne sur quatre départements du massif Central pour tester différents climats et sols), a permis de tester différentes variétés de céréales : du seigle (l'un ligné, l'autre hybride), du triticale, du blé et de l'épeautre sur une plateforme de près d'un demi-hectare, semées en bandes d'espèces avec une répétition de chaque variété. L'objectif étant de récolter des données sur différentes variétes et espèces et de noter les rendements en grain et paille. Deux critères essentiels à prendre en compte par les agriculteurs au moment des semis. Un autre enjeu fort de cet essai tournait autour de la tolérance des plantes aux maladies.
Après une implantation à l'automne, et une crainte par rapport au froid, les résulats sont plutôt optimistes, même si des différences se font jour entre les variétés implantées. « Au total, la parcelle a bénéficié de cinq interventions de l'agriculteur durant l'année : du labour, de l'apport de fumier, un semoir et une herse rotative, un apport de fertilisation, et du désherbage en sortie d'hiver », a détaillé Mathias Deroulede, conseiller en production végétale à la chambre d'agriculture de Haute-Loire et animateur de l'association Céréales montagne, accompagné de Laure Gomita, responsable d'équipe agronomie et environnement à la chambre d'agriculture de Lozère.