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Une troisième édition du Challenge jeunes pleine de promesses

 Pour sa troisième édition, le Challenge jeunes a récompensé trois projets pour son « Challenge jeunes » : une guinguette, un concert digitalisé et diffusé largement et des randonnées en quad ont retenu l’attention du jury.

 Pour sa troisième édition, le Challenge jeunes a récompensé trois projets pour son « Challenge jeunes » : une guinguette, un concert digitalisé et diffusé largement et des randonnées en quad ont retenu l’attention du jury.
 Pour sa troisième édition, le Challenge jeunes a récompensé trois projets pour son « Challenge jeunes » : une guinguette, un concert digitalisé et diffusé largement et des randonnées en quad ont retenu l’attention du jury.
© Coline Blondeau et Matthieu Trijaud à Sainte-Énimi

Si la situation sanitaire a modifié les conditions de rencontre entre jurys et porteurs de projets (les participants ont présenté leurs dossiers via visioconférence), la qualité des dossiers est restée la même.
Le premier prix (2 500 €) a été attribué à Coline Blondeau et Matthieu Trijaud pour leur projet de guinguette au panorama de Castelbouc avec dégustation de produits locaux, qui devrait ouvrir à l’été 2021. Les seconds prix ex aequo (2 000 €) ont été décernés à Clément Blaquières pour son projet de randonnée en quad et le second prix ex aequo a été attribué à Guillaume Maridet pour son projet d’événement musical électro et hip-hop. Ce dernier devrait avoir lieu en mars, et, contexte oblige, sera largement diffusé sur les réseaux sociaux et sur les ondes de 48FM.

Une guinguette aux saveurs locales
Coline Blondeau et Matthieu Trijaud ont eu le coup de foudre pour la Lozère en 2019. Originaires de Bordeaux, ces néo-ruraux ont opté pour un changement de vie radical après une semaine de vacances dans les gorges du Tarn.
« J’étais déjà venue lorsque j’étais enfant, et j’en avais gardé un super souvenir », explique Coline Blondeau. Son compagnon, lui, découvrait la Lozère pour la première fois. Après de nombreuses balades et découvertes, les deux tombent sur le très beau bâtiment en pierres de taille du panorama de Castelbouc. Voyant le panneau « A vendre » sur la porte, ils font le tour du propriétaire et ont le coup de foudre pour cette propriété vide depuis plusieurs années.
« Le jour de notre départ pour Bordeaux, on a fait un détour par le panorama pour examiner la bâtisse. Et là, on a su qu’on voulait y vivre », résume Coline Blondeau en riant. Les six heures de route vers Bordeaux et leur train-train quotidien passent bien trop vite pour le duo, qui se voit déjà y habiter, et imagine de nombreux projets pour valoriser le bâtiment.
De retour dans leurs emplois respectifs, Coline Blondeau et Matthieu Trijaud affinent leur projet et font des allers-retours en Lozère pour rencontrer partenaires potentiels, banques, discuter avec le propriétaire et les administrations et mettre en place les prochaines étapes concrètes. Si leurs premières esquisses partent « dans tous les sens », ils tombent finalement d’accord sur une guinguette. Un retour aux sources pour ce site qui a été le lieu de fameuses fêtes il y a 40 ans.
« C’est une ambiance qui nous correspond assez ; on image des loupiotes dans les arbres, des fauteuils profonds pour se relaxer, de grandes tablées et des événements réguliers », décrit Matthieu Trijaud. Ils sont tellement sûrs de leur idée qu’ils ont déjà imaginé la décoration intérieure et extérieure… Et un menu sur-mesure.
« Nous voulons servir des planches de produits locaux », s’enthousiasme Coline Blondeau, mais ils ne proposeront pas de plats cuisinés. Pas d’Orangina ni de Coca-cola sur les tablettes, mais du miel de Cévennes, des charcuteries et des produits fabriqués localement uniquement, « à part le café, il n’y a pas de producteurs en Lozère », rigole le duo.
« Cela fait partie des valeurs que nous souhaitons insuffler à notre guinguette : écoresponsabilité, circuits courts, qualité des produits », détaille Coline Blondeau. « Il y a tellement de produits incroyables en Lozère », s’ébahit Matthieu Trijaud, « nous avons commencé à rencontrer des producteurs, et nous continuerons la prospection dès que nous le pourrons ».
Si la crise de la Covid-19 a ralenti quelques processus, le duo croit dur comme fer en son projet. « Pendant un an, on a déménagé chez les parents de Matthieu pour économiser des loyers », s’amuse Coline Blondeau. Depuis octobre 2020, les deux ont établi leurs pénates dans un gîte de Sainte-Énimie pour commencer à nettoyer la bâtisse et la préparer aux travaux futurs. Et la crise sanitaire qui s’éternise les a renforcés dans leur conviction que la Lozère était la destination pour leur projet de vie.

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