Le Réveil Lozère 16 juin 2022 a 10h00 | Par Le Réveil Lozère en collaboration avec Agrapresse

Vers des budgets probablement épuisés en septembre (Restau'Co)

Abonnez-vous Reagir Imprimer

À l'occasion de son salon annuel, le 15 juin, le réseau Restau'Co (acteurs de la restauration collective en gestion directe) adressera un appel « à l'ensemble des citoyens » pour aider le secteur à faire face aux répercussions néfastes de l'inflation sur le budget et l'approvisionnement des restaurants collectifs. « La conséquence de cette difficulté budgétaire est la dégradation de la qualité des achats : moins de produits bio, labellisés ou français, moins de diversité, moins de choix... », témoigne la présidente de Restau'Co, Sylvie Dauriat, dans un communiqué du 13 juin. Elle évalue le budget manquant à 40 ct EUR par repas. Selon la présidente, les cantines scolaires auront épuisé « la totalité » des budgets d'ici la mi-septembre. « Si aucune action n'est engagée, les cantines ne pourront plus assurer leur service normalement durant le dernier trimestre, ce qui serait dommageable pour de nombreux enfants et adolescents dont l'équilibre alimentaire repose principalement sur le repas pris à l'école », alerte-t-elle. La hausse des coûts de production entraîne également des ruptures d'approvisionnement. « Certains fournisseurs ne livrent par exemple plus certains produits alimentaires de base comme l'huile, le poisson, la viande hachée ou encore les produits laitiers », souligne Restau'Co.

Réagissez à cet article

Attention, vous devez être connecté en tant que
membre du site pour saisir un commentaire.

Connectez-vous Créez un compte ou

Les opinions emises par les internautes n'engagent que leurs auteurs. Le Réveil Lozère se reserve le droit de suspendre ou d'interrompre la diffusion de tout commentaire dont le contenu serait susceptible de porter atteinte aux tiers ou d'enfreindre les lois et reglements en vigueur, et decline toute responsabilite quant aux opinions emises,

la phrase de la semaine

En dépit des moyens humains et financiers consacrés à la politique de l’eau depuis une soixantaine d’années, 56 % des masses d’eau de surface et 33 % des masses d’eau ne sont pas en bon état au sens de la directive communautaire sur l’eau

a constaté la Cour des comptes dans son rapport annuel remis le 9 mars. Elle y interroge l’efficacité de la politique de l’eau en France.